I-Le Théâtre maritime
La construction dite « Théâtre maritime » commence dès 118, à proximité de l’ancienne villa d’époque républicaine. Son architecture complexe est sans équivalent dans le monde romain, et sans rapport avec un théâtre romain habituel. Dans les années 1950, ce théâtre a fait l’objet de fouilles et d’une reconstitution par l’archéologue Pietro Romanelli et l’architecte Italo Gismondi.
Le théâtre maritime est un ensemble situé en face du jardin des Bibliothèques. Un pronaos, dont il ne reste presque plus rien, permet de pénétrer à l'intérieur d'un atrium puis, dans le même axe, de rejoindre un portique circulaire à colonnes ioniques, couvert par une voûte en berceau. Au centre, un canal délimite une île sur laquelle se dresse un édifice circulaire de 45 mètres de diamètre, comprenant lui aussi un atrium et un portique. S'y ajoutent un petit jardin, un petit complexe thermal, quelques pièces, dont une chambre, et des latrines. Il s'agit là d'une véritable « demeure dans la demeure », destinée à offrir un espace d'isolement et de recueillement. Il est inspiré de l'architecture grecque.
Le bassin s'achève au sud est par un édifice, le Sérapéum (édifice dédié à Sérapis), qui s’enfonce dans le vallon. Ce bâtiment se raccorde élégamment au Canope par un petit bassin rectangulaire (environ 15 m sur 10 m). Les statues d’Antinoüs et de divinités égyptiennes trouvées dans ce bâtiment valident l’hypothèse d’un lieu dédié à la fois à Sérapis et au favori d’Hadrien. La salle principale est couverte d’une demi-coupole et comporte un immense lit incliné, triclinium destiné à accueillir, probablement en été, les convives de banquets.
À l’opposé, l’extrémité nord-est du canal est arrondie, la colonnade en partie reconstituée est surmontée d’architraves alternativement horizontales et en arc. Les espaces entre les colonnes s’ornent de moulages en ciment de statues d'Arès (Mars), d'Hermès (Mercure) et d'Athéna (Minerve). Sur deux socles émergeant dans l’axe du bassin se dressaient des copies de statues d'Amazones du temple d’Éphèse.
La construction dite « Théâtre maritime » commence dès 118, à proximité de l’ancienne villa d’époque républicaine. Son architecture complexe est sans équivalent dans le monde romain, et sans rapport avec un théâtre romain habituel. Dans les années 1950, ce théâtre a fait l’objet de fouilles et d’une reconstitution par l’archéologue Pietro Romanelli et l’architecte Italo Gismondi.
Le théâtre maritime est un ensemble situé en face du jardin des Bibliothèques. Un pronaos, dont il ne reste presque plus rien, permet de pénétrer à l'intérieur d'un atrium puis, dans le même axe, de rejoindre un portique circulaire à colonnes ioniques, couvert par une voûte en berceau. Au centre, un canal délimite une île sur laquelle se dresse un édifice circulaire de 45 mètres de diamètre, comprenant lui aussi un atrium et un portique. S'y ajoutent un petit jardin, un petit complexe thermal, quelques pièces, dont une chambre, et des latrines. Il s'agit là d'une véritable « demeure dans la demeure », destinée à offrir un espace d'isolement et de recueillement. Il est inspiré de l'architecture grecque.
II-Le vallon du Canope
Le Canope est un plan d'eau de 119 mètres de long pour 18 mètres de large, situé dans une petite vallée partiellement artificielle, orientée nord-ouest / sud-est. Il doit son nom à une ville égyptienne réputée pour ses cultes d'Isis et Sérapis et également dédié à Antinoüs, favori de l'empereur Hadrien et mort noyé. Ce bassin symbolise un antique canal qui reliait les deux villes égyptiennes d'Alexandrie et de Canope. Il est bordé par une double colonnade à l'est et une colonnade simple à l'ouest, complétées de quatre cariatides, copies de celles de l'Erechthéion d'Athènes et encadrées par deux statues de Silènes.Le bassin s'achève au sud est par un édifice, le Sérapéum (édifice dédié à Sérapis), qui s’enfonce dans le vallon. Ce bâtiment se raccorde élégamment au Canope par un petit bassin rectangulaire (environ 15 m sur 10 m). Les statues d’Antinoüs et de divinités égyptiennes trouvées dans ce bâtiment valident l’hypothèse d’un lieu dédié à la fois à Sérapis et au favori d’Hadrien. La salle principale est couverte d’une demi-coupole et comporte un immense lit incliné, triclinium destiné à accueillir, probablement en été, les convives de banquets.
À l’opposé, l’extrémité nord-est du canal est arrondie, la colonnade en partie reconstituée est surmontée d’architraves alternativement horizontales et en arc. Les espaces entre les colonnes s’ornent de moulages en ciment de statues d'Arès (Mars), d'Hermès (Mercure) et d'Athéna (Minerve). Sur deux socles émergeant dans l’axe du bassin se dressaient des copies de statues d'Amazones du temple d’Éphèse.
III-Les Thermes:
En descendant le vallon au-delà du Canope, on trouve les grands thermes et les petits thermes, à peu près alignés parallèlement à l’axe du Canope et séparés par un bâtiment qui semble former un vestibule d’entrée dans la Villa.
D’autres bâtiments annexes sont constitués d’une série de pièces, et sont présumés être un prétoire pour le logement des officiers de la garde impériale, ou des logements du personnel.
Le vallonnement se ferme sur le Pœcile et d’autres bâtiments, tous orientés selon les points cardinaux.
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