1-Le Pont Romain :
Le pont romain enjambe le Guadiana, et se trouvait sur le tracé du Decumanus maximus, une des principales artères de la ville. Il marquait de ce fait l'entrée dans la cité, dont il déterminait en partie la configuration. Il s'agit du plus ancien des monuments romains subsistant à Mérida. Sa construction commença dès la fondation de la cité, dans un but stratégique : il devait permettre la défense de la ville et de sa région environnante.
Composé d'une structure en béton, paré de blocs de granit, il se compose de soixante arches, réparties sur une longueur de 792 mètres. Ces dimensions placent le pont de Mérida parmi les plus longs de l'époque. L'emplacement du pont fut minutieusement choisi, sur un gué qui offre en son centre un îlot central, qui divise le cours du fleuve en deux bras. La structure originale n'offrait pas la même continuité : le pont était alors composé de deux segments d'arcs, qui se rejoignaient au niveau de l'île sur laquelle était érigé un grand avant-bec. Ce dernier fut remplacé au xviie siècle par plusieurs arcs, après qu'une crue eut emporté une partie de la structure en 1603. Auparavant, à l'époque romaine, le pont fut allongé à plusieurs reprises. Au moins cinq arcs furent ajoutés afin que le chemin ne se trouvât pas coupé par les crues du Guadiana.
2-Les Aqueducs:
Le pont des Miracles fait partie de la conduite (ou aqueduc) qui acheminait l'eau à Emerita Augusta depuis le Réservoir de Proserpine, situé à 5 km de la ville. L'eau parvenait à un castellum (bassin de décantation) situé dans l'actuel quartier de Santa Eulalia (les ruines en sont encore visibles). De là s'élançait le pont sur 827 mètres, jusqu'au castellum terminal du Cerro de El Calvario, après avoir traversé la vallée de l'Albarregas, qu'il surplombe à une hauteur maximale de 25 mètres. Il fut érigé au début du ier siècle en associant la pierre et la brique. Les piliers, de 3 mètres de côté sont reliées par des séries de trois arcs en plein-cintre en brique superposés. Sur les arcs supérieurs reposait le canal d'acheminement de l'eau.
L'ouvrage est parvenu à nous dans un bon état de conservation. La tradition populaire veut qu'il tienne son nom de l'étonnement des habitants de Mérida face à la robustesse d'une œuvre si ancienne, phénomène qu'ils tenaient pour miraculeux. 50 piliers sont encore debout, plus ou moins détériorés. Les vestiges du castellum du Cerro del Calvario furent découverts au début des années 1970. La chronologie de l'aqueduc a été largement débattue. Il semble désormais admis que l'ouvrage fut bâti sous Auguste.
L'aqueduc de Rabo de Buey fut lui aussi construit à l'époque romaine. Les canalisations s'étendent sur environ 4 km. Elles empruntent sur certains segments des galeries souterraines pouvant atteindre 2,5 mètres de hauteur, et dotées d'un système d'aération et d'escaliers réparties régulièrement sur toute la longueur de l'aqueduc. Ces infrastructures sont bien conservées. Il ne subsiste en revanche quasiment rien de l'ouvrage qui permettait de traverser la vallée de l'Albarregas sur près d'un kilomètre. Seuls trois piliers et quelques rares arcs laissent demeurer le souvenir de cette grandiose construction.
Le pont romain enjambe le Guadiana, et se trouvait sur le tracé du Decumanus maximus, une des principales artères de la ville. Il marquait de ce fait l'entrée dans la cité, dont il déterminait en partie la configuration. Il s'agit du plus ancien des monuments romains subsistant à Mérida. Sa construction commença dès la fondation de la cité, dans un but stratégique : il devait permettre la défense de la ville et de sa région environnante.
Composé d'une structure en béton, paré de blocs de granit, il se compose de soixante arches, réparties sur une longueur de 792 mètres. Ces dimensions placent le pont de Mérida parmi les plus longs de l'époque. L'emplacement du pont fut minutieusement choisi, sur un gué qui offre en son centre un îlot central, qui divise le cours du fleuve en deux bras. La structure originale n'offrait pas la même continuité : le pont était alors composé de deux segments d'arcs, qui se rejoignaient au niveau de l'île sur laquelle était érigé un grand avant-bec. Ce dernier fut remplacé au xviie siècle par plusieurs arcs, après qu'une crue eut emporté une partie de la structure en 1603. Auparavant, à l'époque romaine, le pont fut allongé à plusieurs reprises. Au moins cinq arcs furent ajoutés afin que le chemin ne se trouvât pas coupé par les crues du Guadiana.
2-Les Aqueducs:
Le pont des Miracles fait partie de la conduite (ou aqueduc) qui acheminait l'eau à Emerita Augusta depuis le Réservoir de Proserpine, situé à 5 km de la ville. L'eau parvenait à un castellum (bassin de décantation) situé dans l'actuel quartier de Santa Eulalia (les ruines en sont encore visibles). De là s'élançait le pont sur 827 mètres, jusqu'au castellum terminal du Cerro de El Calvario, après avoir traversé la vallée de l'Albarregas, qu'il surplombe à une hauteur maximale de 25 mètres. Il fut érigé au début du ier siècle en associant la pierre et la brique. Les piliers, de 3 mètres de côté sont reliées par des séries de trois arcs en plein-cintre en brique superposés. Sur les arcs supérieurs reposait le canal d'acheminement de l'eau.
L'ouvrage est parvenu à nous dans un bon état de conservation. La tradition populaire veut qu'il tienne son nom de l'étonnement des habitants de Mérida face à la robustesse d'une œuvre si ancienne, phénomène qu'ils tenaient pour miraculeux. 50 piliers sont encore debout, plus ou moins détériorés. Les vestiges du castellum du Cerro del Calvario furent découverts au début des années 1970. La chronologie de l'aqueduc a été largement débattue. Il semble désormais admis que l'ouvrage fut bâti sous Auguste.
L'aqueduc de Rabo de Buey fut lui aussi construit à l'époque romaine. Les canalisations s'étendent sur environ 4 km. Elles empruntent sur certains segments des galeries souterraines pouvant atteindre 2,5 mètres de hauteur, et dotées d'un système d'aération et d'escaliers réparties régulièrement sur toute la longueur de l'aqueduc. Ces infrastructures sont bien conservées. Il ne subsiste en revanche quasiment rien de l'ouvrage qui permettait de traverser la vallée de l'Albarregas sur près d'un kilomètre. Seuls trois piliers et quelques rares arcs laissent demeurer le souvenir de cette grandiose construction.
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