Le Baptême du Christ est un tableau commencé par Andrea del Verrocchio et achevé par Léonard de Vinci entre 1472 et 1475. Il représente saint Jean Baptiste donnant le baptême au Christ dans les eaux du Jourdain. Il est exposé à la Galerie des Offices de Florence.
Le Baptême du Christ mesure 177 × 151 cm. C’est une peinture à l’huile et à la détrempe sur bois de peuplier. Son support est constitué de six planches encollées à la verticale, trois planches larges et trois autres très étroites. On trouve au niveau du corps du Christ des traces de doigt caractéristiques de la façon de peindre de Léonard de Vinci. Une restauration du tableau a été menée en 1998 par Alfio Del Serra. Elle a consisté à éliminer différents repeints, en particulier au niveau du ciel ainsi que les traces des vernis qui avaient obscurci le tableau, notamment au niveau du corps du Christ.
Le Baptême du Christ a été peint pour l'église du monastère San Salvi des Vallombrosains. Il est passé ensuite au monastère de Santa Verdiana. En 1810, il est entré à la Galerie des Beaux Arts de Florence puis au musée des Offices en 1914, où il est actuellement exposé.
Le tableau représente saint Jean Baptiste donnant le baptême au Christ dans les eaux du Jourdain. Il tient au-dessus de sa tête un rouleau où l'on peut lire Ecce Agnus, ce qui signifie « Voici l'Agneau » en latin. Du ciel, le Saint Esprit descend sous la forme d'une colombe surmontée des mains de Dieu. Verrocchio a représenté un autre oiseau, un rapace. On peut l'interpréter comme un ennemi du Saint Esprit qui est mis en fuite, ou bien comme le corbeau auquel Dieu ordonne de nourrir l'ermite dont Jean-Baptiste est le modèle dans le Nouveau Testament, et Élie dans l'Ancien Testament, épisode également repris dans la vie de saint Benoît pendant sa période érémitique.
Le Baptême du Christ est un tableau à plusieurs mains. Verrocchio a reçu la commande du tableau vers 1470. Il a commencé le tableau à la détrempe, se chargeant de peindre le Christ et saint Jean-Baptiste. Un assistant aux moyens limités a dû peindre les mains de Dieu - particulièrement mal dessinées - et le palmier.
Léonard aurait repris le tableau plus tard. On a longtemps considéré qu'il s'agissait de sa première œuvre, mais la maîtrise qu'il montre laisse supposer à la critique moderne qu'il s'agit d'une réalisation plus tardive. Il a peint l'ange de gauche puis a retravaillé le corps du Christ pour l'adoucir. Il a également remodelé le paysage, qui, au départ, devait être une vallée remplie d'arbres. Il l’a remplacé par un cours d’eau qui serpente dans le lointain, un motif apparu dans la peinture flamande (La Vierge du chancelier Rolin de Jan van Eyck) et qui connut une grande vogue en Italie dans les dernières années du xve siècle. Une quatrième main aurait peint le visage de l'ange de trois-quarts.
Le Baptême du Christ mesure 177 × 151 cm. C’est une peinture à l’huile et à la détrempe sur bois de peuplier. Son support est constitué de six planches encollées à la verticale, trois planches larges et trois autres très étroites. On trouve au niveau du corps du Christ des traces de doigt caractéristiques de la façon de peindre de Léonard de Vinci. Une restauration du tableau a été menée en 1998 par Alfio Del Serra. Elle a consisté à éliminer différents repeints, en particulier au niveau du ciel ainsi que les traces des vernis qui avaient obscurci le tableau, notamment au niveau du corps du Christ.
Le Baptême du Christ a été peint pour l'église du monastère San Salvi des Vallombrosains. Il est passé ensuite au monastère de Santa Verdiana. En 1810, il est entré à la Galerie des Beaux Arts de Florence puis au musée des Offices en 1914, où il est actuellement exposé.
Le tableau représente saint Jean Baptiste donnant le baptême au Christ dans les eaux du Jourdain. Il tient au-dessus de sa tête un rouleau où l'on peut lire Ecce Agnus, ce qui signifie « Voici l'Agneau » en latin. Du ciel, le Saint Esprit descend sous la forme d'une colombe surmontée des mains de Dieu. Verrocchio a représenté un autre oiseau, un rapace. On peut l'interpréter comme un ennemi du Saint Esprit qui est mis en fuite, ou bien comme le corbeau auquel Dieu ordonne de nourrir l'ermite dont Jean-Baptiste est le modèle dans le Nouveau Testament, et Élie dans l'Ancien Testament, épisode également repris dans la vie de saint Benoît pendant sa période érémitique.
Le Baptême du Christ est un tableau à plusieurs mains. Verrocchio a reçu la commande du tableau vers 1470. Il a commencé le tableau à la détrempe, se chargeant de peindre le Christ et saint Jean-Baptiste. Un assistant aux moyens limités a dû peindre les mains de Dieu - particulièrement mal dessinées - et le palmier.
Léonard aurait repris le tableau plus tard. On a longtemps considéré qu'il s'agissait de sa première œuvre, mais la maîtrise qu'il montre laisse supposer à la critique moderne qu'il s'agit d'une réalisation plus tardive. Il a peint l'ange de gauche puis a retravaillé le corps du Christ pour l'adoucir. Il a également remodelé le paysage, qui, au départ, devait être une vallée remplie d'arbres. Il l’a remplacé par un cours d’eau qui serpente dans le lointain, un motif apparu dans la peinture flamande (La Vierge du chancelier Rolin de Jan van Eyck) et qui connut une grande vogue en Italie dans les dernières années du xve siècle. Une quatrième main aurait peint le visage de l'ange de trois-quarts.
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