La chaîne Discovery Channel a ouvert dans la nuit de dimanche à lundi le sarcophage contenant les restes d'un grand prêtre du dieu Thot. Source AFP
Des milliers de téléspectateurs ont pu revêtir l'habit d'archéologue sans bouger de leur canapé. Le sarcophage d'un prêtre égyptien datant de plus de 2 500 ans a en effet été ouvert en direct dans la nuit de dimanche à lundi lors d'une émission de la chaîne américaine Discovery. C'est à la lumière artificielle que l'archéologue égyptien Zahi Hawass et ses hommes ont ouvert, sous l'œil des caméras, trois sarcophages, l'un remonté à la surface du tombeau et l'autre situé au fond d'une galerie. Ils se sont surtout attardés sur le troisième, beaucoup plus imposant et sophistiqué, qui contenait les restes d'un grand prêtre du dieu Thot, contemporain de la 26e dynastie (664-525 avant notre ère).
« Cet homme était comme un roi », a affirmé Zahi Hawass, à la vue de la qualité de l'embaumement et des bandelettes intactes, contrairement aux deux premières momies. Thot était souvent représenté sous la forme d'un ibis et symbolisait notamment la sagesse et la magie. « Vers la fin de l'Égypte ancienne, le pouvoir appartenait vraiment aux grands prêtres et cela se voit », a renchéri Josh Gates, le présentateur de l'émission, dont la mise en scène accentuait la dramatisation de la découverte.
Le site se trouvait à l'extérieur de la ville de Minya, le long du Nil, au sud du Caire. Était également présent le secrétaire général du Conseil suprême égyptien des antiquités, Mostafa Waziri. Interrogé par l'Agence France-Presse (AFP) sur une éventuelle transaction financière entre la chaîne et l'État égyptien pour obtenir l'autorisation de filmer et d'ouvrir les tombes, un porte-parole de Discovery s'était refusé à tout commentaire.
L'instabilité politique et les attentats ont porté un coup dur au tourisme dans le pays depuis la révolution de 2011. Le secteur a connu une relative amélioration en 2018. Les autorités égyptiennes annoncent régulièrement des découvertes archéologiques, mais le pays a souvent été accusé d'un manque de rigueur scientifique et de négligence dans la conservation de ses antiquités.
Des milliers de téléspectateurs ont pu revêtir l'habit d'archéologue sans bouger de leur canapé. Le sarcophage d'un prêtre égyptien datant de plus de 2 500 ans a en effet été ouvert en direct dans la nuit de dimanche à lundi lors d'une émission de la chaîne américaine Discovery. C'est à la lumière artificielle que l'archéologue égyptien Zahi Hawass et ses hommes ont ouvert, sous l'œil des caméras, trois sarcophages, l'un remonté à la surface du tombeau et l'autre situé au fond d'une galerie. Ils se sont surtout attardés sur le troisième, beaucoup plus imposant et sophistiqué, qui contenait les restes d'un grand prêtre du dieu Thot, contemporain de la 26e dynastie (664-525 avant notre ère).
« Cet homme était comme un roi », a affirmé Zahi Hawass, à la vue de la qualité de l'embaumement et des bandelettes intactes, contrairement aux deux premières momies. Thot était souvent représenté sous la forme d'un ibis et symbolisait notamment la sagesse et la magie. « Vers la fin de l'Égypte ancienne, le pouvoir appartenait vraiment aux grands prêtres et cela se voit », a renchéri Josh Gates, le présentateur de l'émission, dont la mise en scène accentuait la dramatisation de la découverte.
Le site se trouvait à l'extérieur de la ville de Minya, le long du Nil, au sud du Caire. Était également présent le secrétaire général du Conseil suprême égyptien des antiquités, Mostafa Waziri. Interrogé par l'Agence France-Presse (AFP) sur une éventuelle transaction financière entre la chaîne et l'État égyptien pour obtenir l'autorisation de filmer et d'ouvrir les tombes, un porte-parole de Discovery s'était refusé à tout commentaire.
L'instabilité politique et les attentats ont porté un coup dur au tourisme dans le pays depuis la révolution de 2011. Le secteur a connu une relative amélioration en 2018. Les autorités égyptiennes annoncent régulièrement des découvertes archéologiques, mais le pays a souvent été accusé d'un manque de rigueur scientifique et de négligence dans la conservation de ses antiquités.
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