La région de Troodos abrite l'une des plus fortes concentrations d'églises et de monastères de tout l'ancien Empire byzantin. Les dix monuments choisis pour être inscrits sur la Liste du patrimoine mondial, depuis de petites églises rurales dont l'architecture rustique contraste avec le raffinement du décor jusqu'à des monastères comme Saint-Jean Lampadistis, sont tous richement décorés de peintures murales qui offrent un panorama de l'histoire de la peinture byzantine à Chypre.
Les dix monuments inscrits sur la Liste du patrimoine mondial, tous richement décorés de peintures murales, offrent un panorama de l’histoire de la peinture byzantine et post-byzantine à Chypre et témoignent de la diversité des influences artistiques présentes à Chypre sur une période de 500 ans. Les bâtiments comportent des éléments propres à Chypre, qui ont été déterminés par sa géographie, son histoire et son climat, en particulier les toitures en pente recouvertes de tuiles plates crochetées, avec dans certains cas un second toit construit au-dessus des dômes en maçonnerie et sur des formes voutées de style byzantin, présentant l'art byzantin métropolitain de très grande qualité. L'architecture de ces églises est unique, spécifique à Troodos, et presque certainement d'origine locale. Il s’agit aussi bien de petites églises, dont le style architectural rural est en net contraste avec leur décor hautement raffiné, que de monastères, comme celui de Saint Jean Lampadistis. Ils contiennent aussi une foule d'inscriptions datées, caractéristique rare en Méditerranée orientale au Moyen Âge, particulièrement importantes pour établir la chronologie de la peinture Byzantine. Des exemples importants de l'iconographie du XIe siècle subsistent dans les églises de Saint-Nicolas-du-toit et de Panayia Phorbiotissa de Nikitari. Les églises de Panayia tou Arakou de Lagoudera et de Saint-Nicolas-du-toit conservent d'importantes peintures murales de la période des Comnène, les premières d'une qualité artistique exceptionnelle, attribuées à des maîtres de Constantinople.
Le XIIIe siècle, début de la période de l’occupation latine (occidentale) de Chypre, est bien représenté dans les peintures murales de Saint Jean Lampadistis de Kalopanayiotis et de Panagia de Moutoullas, qui reflètent la continuité de la tradition Byzantine et les nouvelles influences externes. Les peintures murales du XIVe siècle de la Panagia Phorbiotissa, de Timios Stavros de Pelendri et de Saint Jean de Lampadistis présentent également à la fois des influences locales et occidentales et, dans une certaine mesure, l’art actualisé de la période Paleologan de Constantinople. Dans l'iconographie de la fin du XVe siècle à Timios Stavros Ayiasmati et dans l’église Archangelos Michael de Pedoulas, la combinaison harmonieuse de l'art byzantin et de la tradition de la peinture locale apparaît de nouveau, ainsi que certains éléments de l'influence occidentale, qui sont, cependant, différents de la série antérieure de Saint-Jean de Lampadistis, peinte par un réfugié de Constantinople. L'occupation vénitienne, qui débuta en 1489, se traduisit par le développement de l'école Italo-byzantine, dont les exemples les plus sophistiquées se trouvent dans l’église de Panayia Podhithou et dans la chapelle nord de Saint Jean Lampadistis, deux exemples réussis de la fusion de l'art de la Renaissance italienne et de l'art byzantin. Enfin, les peintures murales de l'église de la Transfiguration du Sauveur de Palaichori appartiennent à l'école crétoise du XVIe siècle.
Les dix églises inscrites sont les suivantes: Ayios Nikolaos tis Stegis (Saint-Nicolas–du--toit), Kakopetria ; le monastère de Ayios Ioannis (Saint Jean) Lampadistis, Kalopanayiotis ; Panayia (la Vierge) Phorviotissa (Asinou), Nikitari ; Panayia (la Vierge) tou Arakou, Lagoudhera ; Panagia (la Vierge), Moutoullas ; Archangelos Michael (Archange Michel), Pedoulas ; Timios Stavros (Sainte Croix), Pelendria ; Panayia (la Vierge) Podhithou, Galata ; Stavros (Sainte Croix) Ayiasmati, Platanistasa et l'église Ayia Sotira (Transfiguration du Sauveur), Palaichori. Sur les dix églises, neuf sont situées dans le District de Nicosie et la dixième, Timios Stavros (Sainte Croix), Pelendria, est dans le District de Limassol.
Les éléments clés du site – conception, matériaux, exécution et fonction des églises – conservent un haut degré d'authenticité. Les travaux entrepris pour la conservation des structures et des peintures murales sont exécutés d'une manière qui respecte le matériel d'origine et sa valeur esthétique, sans compromettre l'authenticité des monuments. Grâce aux efforts conjoints du Département des antiquités, des communautés locales et des autorités ecclésiastiques, les fonctions religieuses et les facteurs environnementaux, culturels et historiques qui ont façonné le site sont toujours aussi visibles aujourd'hui et leur préservation assurée.
Les dix monuments inscrits sur la Liste du patrimoine mondial, tous richement décorés de peintures murales, offrent un panorama de l’histoire de la peinture byzantine et post-byzantine à Chypre et témoignent de la diversité des influences artistiques présentes à Chypre sur une période de 500 ans. Les bâtiments comportent des éléments propres à Chypre, qui ont été déterminés par sa géographie, son histoire et son climat, en particulier les toitures en pente recouvertes de tuiles plates crochetées, avec dans certains cas un second toit construit au-dessus des dômes en maçonnerie et sur des formes voutées de style byzantin, présentant l'art byzantin métropolitain de très grande qualité. L'architecture de ces églises est unique, spécifique à Troodos, et presque certainement d'origine locale. Il s’agit aussi bien de petites églises, dont le style architectural rural est en net contraste avec leur décor hautement raffiné, que de monastères, comme celui de Saint Jean Lampadistis. Ils contiennent aussi une foule d'inscriptions datées, caractéristique rare en Méditerranée orientale au Moyen Âge, particulièrement importantes pour établir la chronologie de la peinture Byzantine. Des exemples importants de l'iconographie du XIe siècle subsistent dans les églises de Saint-Nicolas-du-toit et de Panayia Phorbiotissa de Nikitari. Les églises de Panayia tou Arakou de Lagoudera et de Saint-Nicolas-du-toit conservent d'importantes peintures murales de la période des Comnène, les premières d'une qualité artistique exceptionnelle, attribuées à des maîtres de Constantinople.
Le XIIIe siècle, début de la période de l’occupation latine (occidentale) de Chypre, est bien représenté dans les peintures murales de Saint Jean Lampadistis de Kalopanayiotis et de Panagia de Moutoullas, qui reflètent la continuité de la tradition Byzantine et les nouvelles influences externes. Les peintures murales du XIVe siècle de la Panagia Phorbiotissa, de Timios Stavros de Pelendri et de Saint Jean de Lampadistis présentent également à la fois des influences locales et occidentales et, dans une certaine mesure, l’art actualisé de la période Paleologan de Constantinople. Dans l'iconographie de la fin du XVe siècle à Timios Stavros Ayiasmati et dans l’église Archangelos Michael de Pedoulas, la combinaison harmonieuse de l'art byzantin et de la tradition de la peinture locale apparaît de nouveau, ainsi que certains éléments de l'influence occidentale, qui sont, cependant, différents de la série antérieure de Saint-Jean de Lampadistis, peinte par un réfugié de Constantinople. L'occupation vénitienne, qui débuta en 1489, se traduisit par le développement de l'école Italo-byzantine, dont les exemples les plus sophistiquées se trouvent dans l’église de Panayia Podhithou et dans la chapelle nord de Saint Jean Lampadistis, deux exemples réussis de la fusion de l'art de la Renaissance italienne et de l'art byzantin. Enfin, les peintures murales de l'église de la Transfiguration du Sauveur de Palaichori appartiennent à l'école crétoise du XVIe siècle.
Les dix églises inscrites sont les suivantes: Ayios Nikolaos tis Stegis (Saint-Nicolas–du--toit), Kakopetria ; le monastère de Ayios Ioannis (Saint Jean) Lampadistis, Kalopanayiotis ; Panayia (la Vierge) Phorviotissa (Asinou), Nikitari ; Panayia (la Vierge) tou Arakou, Lagoudhera ; Panagia (la Vierge), Moutoullas ; Archangelos Michael (Archange Michel), Pedoulas ; Timios Stavros (Sainte Croix), Pelendria ; Panayia (la Vierge) Podhithou, Galata ; Stavros (Sainte Croix) Ayiasmati, Platanistasa et l'église Ayia Sotira (Transfiguration du Sauveur), Palaichori. Sur les dix églises, neuf sont situées dans le District de Nicosie et la dixième, Timios Stavros (Sainte Croix), Pelendria, est dans le District de Limassol.
Les éléments clés du site – conception, matériaux, exécution et fonction des églises – conservent un haut degré d'authenticité. Les travaux entrepris pour la conservation des structures et des peintures murales sont exécutés d'une manière qui respecte le matériel d'origine et sa valeur esthétique, sans compromettre l'authenticité des monuments. Grâce aux efforts conjoints du Département des antiquités, des communautés locales et des autorités ecclésiastiques, les fonctions religieuses et les facteurs environnementaux, culturels et historiques qui ont façonné le site sont toujours aussi visibles aujourd'hui et leur préservation assurée.
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