La cité de Mistra ou Mystrás dans la Chronique de Morée) est une ancienne cité de Morée (Péloponnèse) fondée par les Francs au XIIIe siècle, près de l'antique Sparte. Elle est aujourd'hui en ruines.
Mistra fut fondée en 1249 par Guillaume II de Villehardouin, alors prince d'Achaïe, qui cherchait à construire une forteresse sur les hauteurs du Taygète dans le but de protéger Sparte, alors lieu de résidence favori des Villehardouin.
Fondée par les Francs, Mistra ne reste pas longtemps en leur possession. Fait prisonnier en 1259 à la Bataille de Pélagonia, Guillaume doit céder Mistra en même temps que d'autres forteresses à Michel VIII Paléologue, en guise de rançon. L'empereur fait alors de Mistra la capitale du Despotat de Morée, statut qu'elle conserve jusqu'à la chute de l'Empire byzantin. En 1348, l'empereur Jean VI Cantacuzène nomme son fils Manuel à la tête du despotat, marquant le début d'une période de prospérité, à la fois économique, mais surtout culturelle, pour la ville. Désormais, Mistra est gouvernée par les fils ou les frères des empereurs byzantins. Sous le despote Théodore, Mistra est la deuxième plus grande ville de l'Empire après Constantinople, et l'ancien palais de Guillaume II devient la deuxième résidence des empereurs.
Mistra est également le dernier grand centre d'étude byzantine : Gémiste Pléthon, le philosophe néoplatonicien, y vit jusqu'à sa mort en 1452, et sa présence attire à Mistra de nombreux intellectuels byzantins. Lui et d'autres disciples basés à Mistra influencent l'Italie de la Renaissance, particulièrement après avoir accompagné l'empereur Jean VIII Paléologue à Florence en 1439.
Le dernier empereur romain d'Orient, Constantin XI, est despote à Mistra avant de monter sur le trône. Démétrios Paléologue, le dernier despote de Morée, rend la ville à l'empereur ottoman Mehmed II le 31 mai 1460. Mistra demeure une ville importante, accueille la résidence du Pacha du Péloponnèse et compte alors 40 000 habitants. Le commerce y est florissant, entre autres grâce au développement de la production de soie. Les Vénitiens occupent provisoirement la ville de 1687 à 1715. En 1770, Mistra est brièvement aux mains des Russes qui, soutenus par les Grecs, tentent de libérer la Grèce de la présence ottomane lors de la révolution d'Orloff. La reconquête de la ville par les Turcs est suivie d'une terrible répression contre la population qui diminue pour ne plus compter que 8 000 habitants. Mistra reste turque jusqu'en 1822 et la guerre d'indépendance grecque. Reprise par les Turcs une dernière fois en 1825, elle est rasée par Ibrahim Pacha et connaît alors un déclin irrémédiable. À l'issue de la guerre d'indépendance, le roi Othon Ier de Grèce fait de Sparte la nouvelle capitale administrative des environs, où les derniers habitants s'établissent à leur tour.
L'ancienne cité byzantine fut totalement abandonnée dans les années 1950 pour devenir un site archéologique. En 1989, les ruines, y compris la forteresse, le palais, les églises et les monastères, ont été inscrites sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. Aujourd'hui, la cité n'est plus habitée que par quelques religieuses orthodoxes qui occupent le monastère de la Pantanassa. Elle a néanmoins donné son nom à une municipalité du nome de Laconie, qui siège dans la localité voisine de Magoula.
La forteresse et les remparts:
La forteresse est le cœur de la défense de Mistra. Construite en 1249 par Guillaume II de Villehardouin, puis améliorée par les Byzantins et les Turcs, elle s'étale sur le sommet de la colline, dominant toute la vallée de Sparte. Il n'y a qu'une seule porte permettant l'accès à la citadelle et elle est défendue par une tour carrée. La citadelle est un espace relativement plat et défendu par deux remparts, un extérieur et un intérieur. Une fois franchie l'enceinte extérieure, on arrive dans la partie la plus basse, mais aussi la plus large. On y trouve des ruines d'habitations datant de la période ottomane. À l'extrémité sud-est du rempart, fut construite une tour de guet d'où l'on peut surveiller à la fois la plaine de Sparte et les pentes du Taygète. De ce côté, la citadelle était inaccessible et quasi invulnérable.
L'enceinte intérieure, encore plus épaisse que la précédente, entoure la partie nord-ouest de la citadelle. Cette partie constitue le donjon et est la plus haute et la plus inaccessible partie du château. Elle abritait un bâtiment servant de résidence aux différents gouverneurs qui se sont succédé, ainsi qu'une chapelle. Cet édifice serait le bâtiment le plus ancien de Mistra, puisque construit avant l'arrivée des Francs. Comme à l'est, l'extrémité ouest servait de tour de guet pour surveiller les pentes occidentales du Taygète, celles d'où les Mélinges étaient susceptibles d'attaquer.
La citadelle est la clé du système défensif, ses remparts ne sont que la continuité de ceux entourant la forteresse. Pour les remparts de la ville, une fois encore, on trouve un rempart intérieur et un rempart extérieur. Le premier, et le plus ancien, descend la colline depuis l'ouest de la forteresse ; il contourne le plateau et le palais vers le sud jusqu'au précipice. Le rempart ouest est le plus solide, constitué de tours rondes ou carrées. Les deux portes d'accès de ce côté sont particulièrement fortifiées. Guillet décrit la ville haute comme « toute environnée de murailles [...] et n'a que deux grandes portes et quelques fausses portes. L'une des deux grandes regarde le nord et l'autre l'est ou le levant ». Il ajoute que la porte nord mène à Napoli de Romanie, tandis que celle de l'est mène à Monemvasia.
Le palais:
Le palais se situe sur le plateau (ou platéia) se trouvant à mi-hauteur de la colline. C'est un ensemble de bâtiments d'époques différentes formé de deux ailes se rejoignant en un quasi angle droit dans l'angle nord du plateau, le tout formant un L. Les bords est et ouest du plateau sont donc chacun fermés par une aile. La cour du palais (phoros, du latin forum, puis Bojuk Bazar sous les Ottomans, parfois Agora par les voyageurs venus d'occident) est ainsi face au soleil, protégée du vent et suffisamment grande pour les rassemblements publics et sert également de marché.
L'aile est, bâtiment le plus ancien, fut construite en 1249-1262 par Guillaume II de Villehardouin. Elle ne possède que peu d'ouvertures sur l'extérieur et est d'inspiration gothique. C'est pourquoi cette section semble avoir été édifiée par les Francs ou par les tout premiers gouverneurs byzantins, tant le style ressemble à celui d'autres bâtiments francs de Morée, comme à Chlemoutsi. Un autre bâtiment, un peu plus au nord et abritant la cuisine, les citernes et le foyer, semble avoir été construit à la même époque.
Vers 1350-1400, un autre bâtiment est construit entre les deux précédents afin de les connecter. Contemporain de ce bâtiment, un autre est édifié à l'extrémité nord-est et abrite les appartements du despote et de sa famille. Le dernier étage abritait une chapelle.
L'aile nord-ouest, la plus récente, complète le complexe palatial et fut construite vraisemblablement au tout début du XVe siècle, sous les Paléologue. Elle se compose de trois niveaux : une sorte de sous-sol, à demi enterré ; un rez-de-chaussée, comportant huit appartements non connectés les uns aux autres ; le premier étage, constitué d'une seule grande salle, est appelé le Chrysotriklinon, ou salle du trône d'or et mesure 36,30 mètres de long sur 10,50 mètres de large. Toutes les cérémonies et les formalités liées à la fonction du despote s'y déroulent.
Un banc de pierre fait le tour de la pièce afin que les visiteurs puissent s'asseoir. Elle est éclairée par deux rangées de fenêtres, la plus haute constituée de fenêtres rondes, la plus basse par des fenêtres en ogive. Cette pièce imposante est chauffée par huit foyers dont les conduits passent à travers le mur ouest et qui, de l'extérieur, ressemblent à des contreforts. Cette partie du palais est parfois appelée « portique des Persans » par les voyageurs occidentaux qui confondent Mistra et Sparte, toute proche.
Sur le plan architectural, ce bâtiment présente de nombreuses analogies avec le palais du Porphyrogénète à Constantinople, construit aux XIIIe et XIVe siècles. Cependant, la présence de grandes fenêtres et de fenêtres circulaires montre une influence de l'Italie et de ses palais Renaissance. Cette aile aurait été détruite dès 1464 et la prise de la ville par Sigismond Malatesta. Plus à l'ouest, on trouve d'autres bâtiments, érigés probablement afin d'accueillir les nobles de la cour et les officiels.
Mistra fut fondée en 1249 par Guillaume II de Villehardouin, alors prince d'Achaïe, qui cherchait à construire une forteresse sur les hauteurs du Taygète dans le but de protéger Sparte, alors lieu de résidence favori des Villehardouin.
Fondée par les Francs, Mistra ne reste pas longtemps en leur possession. Fait prisonnier en 1259 à la Bataille de Pélagonia, Guillaume doit céder Mistra en même temps que d'autres forteresses à Michel VIII Paléologue, en guise de rançon. L'empereur fait alors de Mistra la capitale du Despotat de Morée, statut qu'elle conserve jusqu'à la chute de l'Empire byzantin. En 1348, l'empereur Jean VI Cantacuzène nomme son fils Manuel à la tête du despotat, marquant le début d'une période de prospérité, à la fois économique, mais surtout culturelle, pour la ville. Désormais, Mistra est gouvernée par les fils ou les frères des empereurs byzantins. Sous le despote Théodore, Mistra est la deuxième plus grande ville de l'Empire après Constantinople, et l'ancien palais de Guillaume II devient la deuxième résidence des empereurs.
Mistra est également le dernier grand centre d'étude byzantine : Gémiste Pléthon, le philosophe néoplatonicien, y vit jusqu'à sa mort en 1452, et sa présence attire à Mistra de nombreux intellectuels byzantins. Lui et d'autres disciples basés à Mistra influencent l'Italie de la Renaissance, particulièrement après avoir accompagné l'empereur Jean VIII Paléologue à Florence en 1439.
Le dernier empereur romain d'Orient, Constantin XI, est despote à Mistra avant de monter sur le trône. Démétrios Paléologue, le dernier despote de Morée, rend la ville à l'empereur ottoman Mehmed II le 31 mai 1460. Mistra demeure une ville importante, accueille la résidence du Pacha du Péloponnèse et compte alors 40 000 habitants. Le commerce y est florissant, entre autres grâce au développement de la production de soie. Les Vénitiens occupent provisoirement la ville de 1687 à 1715. En 1770, Mistra est brièvement aux mains des Russes qui, soutenus par les Grecs, tentent de libérer la Grèce de la présence ottomane lors de la révolution d'Orloff. La reconquête de la ville par les Turcs est suivie d'une terrible répression contre la population qui diminue pour ne plus compter que 8 000 habitants. Mistra reste turque jusqu'en 1822 et la guerre d'indépendance grecque. Reprise par les Turcs une dernière fois en 1825, elle est rasée par Ibrahim Pacha et connaît alors un déclin irrémédiable. À l'issue de la guerre d'indépendance, le roi Othon Ier de Grèce fait de Sparte la nouvelle capitale administrative des environs, où les derniers habitants s'établissent à leur tour.
L'ancienne cité byzantine fut totalement abandonnée dans les années 1950 pour devenir un site archéologique. En 1989, les ruines, y compris la forteresse, le palais, les églises et les monastères, ont été inscrites sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. Aujourd'hui, la cité n'est plus habitée que par quelques religieuses orthodoxes qui occupent le monastère de la Pantanassa. Elle a néanmoins donné son nom à une municipalité du nome de Laconie, qui siège dans la localité voisine de Magoula.
La forteresse et les remparts:
La forteresse est le cœur de la défense de Mistra. Construite en 1249 par Guillaume II de Villehardouin, puis améliorée par les Byzantins et les Turcs, elle s'étale sur le sommet de la colline, dominant toute la vallée de Sparte. Il n'y a qu'une seule porte permettant l'accès à la citadelle et elle est défendue par une tour carrée. La citadelle est un espace relativement plat et défendu par deux remparts, un extérieur et un intérieur. Une fois franchie l'enceinte extérieure, on arrive dans la partie la plus basse, mais aussi la plus large. On y trouve des ruines d'habitations datant de la période ottomane. À l'extrémité sud-est du rempart, fut construite une tour de guet d'où l'on peut surveiller à la fois la plaine de Sparte et les pentes du Taygète. De ce côté, la citadelle était inaccessible et quasi invulnérable.
L'enceinte intérieure, encore plus épaisse que la précédente, entoure la partie nord-ouest de la citadelle. Cette partie constitue le donjon et est la plus haute et la plus inaccessible partie du château. Elle abritait un bâtiment servant de résidence aux différents gouverneurs qui se sont succédé, ainsi qu'une chapelle. Cet édifice serait le bâtiment le plus ancien de Mistra, puisque construit avant l'arrivée des Francs. Comme à l'est, l'extrémité ouest servait de tour de guet pour surveiller les pentes occidentales du Taygète, celles d'où les Mélinges étaient susceptibles d'attaquer.
La citadelle est la clé du système défensif, ses remparts ne sont que la continuité de ceux entourant la forteresse. Pour les remparts de la ville, une fois encore, on trouve un rempart intérieur et un rempart extérieur. Le premier, et le plus ancien, descend la colline depuis l'ouest de la forteresse ; il contourne le plateau et le palais vers le sud jusqu'au précipice. Le rempart ouest est le plus solide, constitué de tours rondes ou carrées. Les deux portes d'accès de ce côté sont particulièrement fortifiées. Guillet décrit la ville haute comme « toute environnée de murailles [...] et n'a que deux grandes portes et quelques fausses portes. L'une des deux grandes regarde le nord et l'autre l'est ou le levant ». Il ajoute que la porte nord mène à Napoli de Romanie, tandis que celle de l'est mène à Monemvasia.
Le palais:
Le palais se situe sur le plateau (ou platéia) se trouvant à mi-hauteur de la colline. C'est un ensemble de bâtiments d'époques différentes formé de deux ailes se rejoignant en un quasi angle droit dans l'angle nord du plateau, le tout formant un L. Les bords est et ouest du plateau sont donc chacun fermés par une aile. La cour du palais (phoros, du latin forum, puis Bojuk Bazar sous les Ottomans, parfois Agora par les voyageurs venus d'occident) est ainsi face au soleil, protégée du vent et suffisamment grande pour les rassemblements publics et sert également de marché.
L'aile est, bâtiment le plus ancien, fut construite en 1249-1262 par Guillaume II de Villehardouin. Elle ne possède que peu d'ouvertures sur l'extérieur et est d'inspiration gothique. C'est pourquoi cette section semble avoir été édifiée par les Francs ou par les tout premiers gouverneurs byzantins, tant le style ressemble à celui d'autres bâtiments francs de Morée, comme à Chlemoutsi. Un autre bâtiment, un peu plus au nord et abritant la cuisine, les citernes et le foyer, semble avoir été construit à la même époque.
Vers 1350-1400, un autre bâtiment est construit entre les deux précédents afin de les connecter. Contemporain de ce bâtiment, un autre est édifié à l'extrémité nord-est et abrite les appartements du despote et de sa famille. Le dernier étage abritait une chapelle.
L'aile nord-ouest, la plus récente, complète le complexe palatial et fut construite vraisemblablement au tout début du XVe siècle, sous les Paléologue. Elle se compose de trois niveaux : une sorte de sous-sol, à demi enterré ; un rez-de-chaussée, comportant huit appartements non connectés les uns aux autres ; le premier étage, constitué d'une seule grande salle, est appelé le Chrysotriklinon, ou salle du trône d'or et mesure 36,30 mètres de long sur 10,50 mètres de large. Toutes les cérémonies et les formalités liées à la fonction du despote s'y déroulent.
Un banc de pierre fait le tour de la pièce afin que les visiteurs puissent s'asseoir. Elle est éclairée par deux rangées de fenêtres, la plus haute constituée de fenêtres rondes, la plus basse par des fenêtres en ogive. Cette pièce imposante est chauffée par huit foyers dont les conduits passent à travers le mur ouest et qui, de l'extérieur, ressemblent à des contreforts. Cette partie du palais est parfois appelée « portique des Persans » par les voyageurs occidentaux qui confondent Mistra et Sparte, toute proche.
Sur le plan architectural, ce bâtiment présente de nombreuses analogies avec le palais du Porphyrogénète à Constantinople, construit aux XIIIe et XIVe siècles. Cependant, la présence de grandes fenêtres et de fenêtres circulaires montre une influence de l'Italie et de ses palais Renaissance. Cette aile aurait été détruite dès 1464 et la prise de la ville par Sigismond Malatesta. Plus à l'ouest, on trouve d'autres bâtiments, érigés probablement afin d'accueillir les nobles de la cour et les officiels.
Pantanassa:
Le monastère de la Pantanassa est accroché au versant est de la colline, à un endroit où la pente est abrupte. Il est le bâtiment le mieux préservé de Mistra et également le seul toujours habité de nos jours, par une demi-douzaine de religieuses.
Le monastère fut fondé par Jean Frangopoulos, ministre sous les derniers Paléologue, en 1428. On trouve son nom et son titre peint sur les arches de la façade ouest et sur une inscription gravée dans le chapiteau d'une colonne mentionnant : « Le fondateur Jean Frangoupoulos, protostrator et katholikos mésazon ». Les Frangopoulos sont une famille importante de Mistra, d'origine latine, mais hellénisée avec le temps. Le nom de la famille n'est d'ailleurs pas sans rappeler ses origines, puisque Frango signifie Franc.
Jean Frangopoulos, d'abord régent, devint par la suite protostrator (ou premier ministre) et fidèle conseiller du jeune Théodore II, puis de Constantin. Ce monastère est le dernier grand bâtiment de l'époque byzantine construit à Mistra.
La pente de la colline à cet endroit a obligé les architectes de l'édifice à l'orienter sur un axe nord-sud. L'église, réalisée sur le modèle de l'Hodégétria, est une basilique à trois nefs au premier niveau, et une église en croix inscrite et à cinq dômes à l'étage. Comme son modèle, elle possède des absides très hautes, mais nettement plus riches et plus décorées. Leurs façades sont divisées en zones et alors que l'Hodégétria possède peu d'ouvertures sur l'extérieur, le monastère de la Pantanassa possède deux rangées de fenêtres sur l'ensemble de ses absides, plus larges au niveau supérieur, et plus étroites, mais plus nombreuses dans la partie inférieure. Des arches d'influence gothique entourent chaque fenêtre du premier niveau. L'influence franque est d'autant plus présente au niveau du clocher : ses fenêtres trilobées sont encadrées par des arcs gothiques et quatre petites tours viennent flanquer le dôme au sommet de la tour. Le monastère de la Pantanassa est le bâtiment de Mistra où l'influence franque se fait le plus sentir. C'est un bel exemple de l'architecture de Mistra au début du xve siècle avec l'assimilation de trois traditions architecturales : locale, byzantine et franque.
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