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Pierre de Rosette

 La pierre de Rosette est un fragment de stèle gravée de l'Égypte antique portant trois versions d'un même texte qui a permis le déchiffrement des hiéroglyphes au XIXe siècle. L'inscription qu'elle comporte est un décret promulgué à Memphis par le pharaon Ptolémée V en 196 av. J.-C. Le décret est écrit en deux langues (égyptien ancien et grec ancien) et trois écritures : égyptien en hiéroglyphes, égyptien démotique et alphabet grec. La pierre a pour dimensions 112,3 × 75,7 × 28,4 cm d'épaisseur. La stèle est en granodiorite, un matériau fréquemment assimilé à tort à du basalte ou du granite.



La pierre de Rosette est décrite comme « une pierre de granite noir, portant trois inscriptions… trouvée à Rosette » (al Rachid') dans un catalogue des artéfacts découverts par l'expédition française et cédés aux troupes britanniques en 1801. Quelque temps après son arrivée à Londres, les inscriptions sont frottées de craie blanche pour les rendre plus lisibles, le reste de la surface étant enduit de cire de carnauba afin de la protéger des doigts des visiteurs. Ceci donne une couleur noire à la pierre, ce qui a conduit à l'identifier — à tort — à du basalte. Ces ajouts sont retirés en 1999, ce qui révèle la teinte gris sombre originelle de la roche, l'éclat de sa structure cristalline et les veines roses traversant le coin supérieur droit6. La pierre de Rosette montre une forte ressemblance avec des échantillons de granodiorite issus d'une carrière de Gebel Tingar (en) sur la rive gauche du Nil, à l'ouest d'Éléphantine, dans la région d'Assouan, qui font partie de la collection Klemm : le veinage rose est typique de la granodiorite de cette région.
La pierre de Rosette porte trois inscriptions : en haut, en hiéroglyphes égyptiens ; au centre, en écriture démotique ; en bas, en grec ancien.
La face avant est polie et les inscriptions sont légèrement incisées. 
Les côtés de la pierre sont lissés et l'arrière n'est que grossièrement travaillé, probablement car il n'était pas destiné à être visible.




Stonehenge

Stonehenge est un monument mégalithique composé d'un ensemble de structures circulaires concentriques, construit en cinq grandes étapes, entre 3000 et 1100 av. J.-C., du Néolithique à l'âge du bronze. Il est situé à treize kilomètres au nord de Salisbury, et à quatre kilomètres à l'ouest d'Amesbury (comté du Wiltshire, en Angleterre).

L'ensemble du site de Stonehenge et le cromlech d'Avebury, à une quarantaine de kilomètres au nord, sont inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco dans un ensemble intitulé « Stonehenge, Avebury et sites associés ». Le site attire environ un million de visiteurs par an.


La datation et la compréhension des différentes phases de l'activité de Stonehenge ne sont pas une tâche aisée. Des générations d'archéologues se sont succédé sur le site depuis le début du XXe siècle : le professeur Gowland conduisit les premières fouilles scientifiques à partir de 1901 ; puis le colonel William Hawley entreprit des restaurations à partir de 1919, avant d'étudier la plupart des cavités existantes, jusqu'en 1926.

La chronologie retenue dans cet article est celle, classique, de l'archéologue Richard J. C. Atkinson, qui a dirigé les dernières fouilles de grande ampleur à partir de 1950 et durant une trentaine d'années, avec une importante campagne de restaurations entre 1958 et 1964. On lui doit la division en trois phases I, II et III, aujourd'hui acceptée de tous. Mais les subdivisions, et même parfois la chronologie tout entière, diffèrent notablement d'un auteur moderne à l'autre.





Minerve

 

Minerve (latin : Minerva) est, dans la mythologie romaine, la déesse de la pensée élevée, de la sagesse, de l'intelligence, des métiers et de ceux qui les pratiquent ainsi que de la guerre comprise sous l'angle de la réflexion stratégique et du savoir-faire tactique (par opposition au courage brutal de Mars).

Elle est patronne des artisans et est, avec Jupiter et Junon, une des divinités de la triade capitoline, à laquelle sont dédiés le temple de Jupiter capitolin et les capitoles des autres villes de l’Empire romain.

Lors du lectisterne de 217 av. J.-C., elle a été assimilée à la déesse grecque Athéna, héritant d’une grande partie des mythes liés à celle-ci. Elle devient alors également la déesse de la sagesse, de la stratégie, de l'intelligence, de la pensée élevée, des lettres, des arts, de la musique et de l'industrie.

L'origine du culte de Minerve est obscure. On lui a longtemps attribué une origine étrangère à Rome même s'il ne faut pas exclure qu'elle ait été indigène. Varron lui attribue une origine sabine. La tradition romaine la fait venir de Faléries où son culte est attesté par des inscriptions archaïques. Un temple romain, celui de la Minerva Capta (« Minerve prise ») est celui de la Minerve de Faléries. Sa statue apparait pour la première fois lors du lectisterne de 217 av. J.-C. associée à Neptune, à l'instar du couple Athéna-Poséidon.



Selon Ovide, elle est fêtée par les artisans, les médecins et les enseignants. En ce sens, son culte se rapproche de la déesse celtique Brigit. Elle est célébrée le 19 mars lors des Quinquatries. C'est aussi le jour où les élèves remercient leurs professeurs en leur offrant un cadeau, le minerval.


Son culte, surtout dans la classe des lettrés hellénisés, est progressivement rapproché de celui d'Athéna1. Cette équivalence a pu se fonder d'abord sur le patronage reconnu aux deux déesses sur les arts et métiers, mais suivant le processus ordinaire c'est à Athéna dans tous ses emplois qu'elle est bientôt assimilée. Elle devient ainsi custos urbis, « gardienne de la cité ». Elle remplace progressivement Nerio, la compagne du dieu Mars dans la vieille religion romaine, par identification avec Athéna Niké (« victorieuse ») et Bellona. Il faut néanmoins attendre le temps de Pompée pour la voir traitée cultuellement en Athéna Niké, bénéficiaire d'une fondation de manubiis, c'est-à-dire faite à partir du prix de vente d'un butin.

Le culte de Minerva Medica peut s'expliquer par la participation des médecins aux Quinquatries ; la déesse est leur patronne.

Son culte se répand progressivement dans tout l'Empire romain, avec l'extension de celui-ci. On la retrouve à Nîmes, à Bath, Chichester, etc.


Elle a son logement dans le temple à trois cellae du Capitole.

Il y avait jusqu'en 207 un temple dédié à Minerve sur l'Aventin et un temple dédié à Minerva Capta (« Minerve captive ») sur la colline du Caelius. Cette chapelle contenait une statue de la déesse apportée de Faléries après la prise de la ville en 241 av. J.-C.

Il existait également sur le forum de Nerva un temple de Minerve qui fut construit par Domitien.



Par syncrétisme avec Athéna, Minerve est la fille de Jupiter et de la nymphe Métis. Ayant entendu que si Métis avait un fils, le roi des dieux (Jupiter) serait détrôné : il l'avala, alors qu'elle était enceinte d'une fille. Quelques mois plus tard, Jupiter pris d'un violent mal de tête demanda à Vulcain de lui fendre le crâne ; Minerve sortie de la plaie du dieu du Ciel et de la Terre déjà ceinte de son armure, casquée et armée d'une lance.
Le symbole de Minerve est la chouette symbole de la sagesse et aussi de la virginité.







Tanit

Tanit est une déesse punique chargée de veiller à la fertilité, aux naissances et à la croissance. Elle représente aussi la beauté féminine.




Selon certaines sources, Didon (Elisha), princesse phénicienne, reine de Carthage serait l'avatar de Tanit : de nombreux noms figurant dans la légende grecque de Didon sont d'origine phénicienne, donc probablement repris des récits phéniciens. Selon Marie-Pierre Noël3, « Elishat/Elisha ou Alashiyya est un nom attesté à maintes reprises sur des ex-voto puniques ». Il est composé de El qui signifie « dieu » en phénicien, et -issa qui pourrait signifier « feu » ou « femme ».
Son nom se retrouve avec des variantes : Tinnit, Tinêt, Tannou, Tangou.
Le nom exact retrouvé de Tanit est Tinnit. Le nom de la déesse est suivi de péné Baal (littéralement « face de Baal ») à partir de 400 av. J.-C. environ, ainsi que Tinit ou Tinêt.
Tanit est l'équivalent carthaginois de la déesse lunaire Astarté (Ishtar) ; ainsi, des spécialistes parlent de « Tanit-Astarté ». La déesse Tanit a été aussi interprétée par les Romains comme une forme particulière de Junon, Iuno Caelestis vite devenu Caelestis.
Outre son sanctuaire à Sarepta, l'un des endroits où le culte de Tanit a été découvert était Kerkouane dans la péninsule de cap Bon en Tunisie.





Tanit était adorée dans le monde punique, en Méditerranée occidentale, de Malte à Gades (future Cadix, au sud de la péninsule Ibérique) à l'époque hellénistique. À partir du Ve siècle avant J.-C., le culte de Tanit est donc associé à Ba'al Hammon, le dieu principal de Carthage, lui-même assimilé aux dieux Cronos ou Saturne, selon Diodore de Sicile ou Plutarque. Il est donné ainsi à Tanit l'épithète pene baal (« visage de Baal ») et le titre de Rabat, la forme féminine de rab (« tête »). En Afrique du Nord où les inscriptions et les supports liés au dieu Baal Hammon sont abondants, elle figurait une déesse céleste de la guerre, une déesse mère virginale (non mariée) et infirmière et, moins précisément, un symbole de fertilité, dans ses formes les plus féminines.
Des fouilles dans l'ancien cimetière de Tyr ont montré que des inscriptions funéraires remontant aux derniers siècles avant J.-C., qui laissent apparaître les noms de Tanit et de Hammon, les premières divinités de Carthage, au milieu de ceux de Melkart, Baal, Astarté, El ou Eshmoun, autres divinités d'un espace plus vaste.




Le signe de Tanit trouvé sur différents supports, des bijoux aux mosaïques, apparaît comme un trapèze fermé en haut par une ligne horizontale et surmonté au milieu d'un cercle ; les bras horizontaux sont souvent interrompus soit par deux petites lignes verticales à angle droit par rapport à eux ou par des crochets. Plus tard, le trapèze a quelquefois été remplacé par un triangle isocèle. Le symbole est interprété par le professeur danois de philologie sémitique philologie, F.O. Hvidberg-Hansen, comme une femme levant les mains. Ce signe pourrait être un symbole représentant une personne priant, les bras levés vers le ciel.

Abundantia (Abondance )

 Dans la religion romaine ancienne, Abondance était une personnification divine de l'abondance et de la prospérité. Elle a été l'une des incarnations de la vertu dans la propagande religieuse qui a fait de l'empereur l'instigateur des conditions de l'« âge d'or ». Abondance fait donc partie de l'art, du culte ainsi que de la littérature mais très peu de la mythologie romaine en tant que telle. Elle a peut-être survécu sous une forme ou une autre en Gaule romaine ainsi qu’en France médiévale.


Il a été suggéré que la déesse gauloise Rosmerta ait une équivalence fonctionnelle avec Abondance mais les deux n'ont jamais été directement identifiées dans les inscriptions. Guillaume d'Auvergne (d. 1249), un évêque de Paris, mentionne une Domina Abundia (« Maîtresse Abundia »), qui apparaît également dans Le Roman de la Rose sous le nom de « Dame Habonde ». L'évêque tire son nom de « abundantia », mais il peut se tromper. La nuit, les « dominae » pénètrent dans les maisons où des offrandes ont été faites pour elles. Elles mangent et boivent directement dans les récipients, sans que le contenu en soit diminué. Si elles sont satisfaites, elles apportent prospérité et fécondité. Guillaume considérait ces pratiques comme une forme d'idolâtrie. Les folkloristes du XIXe siècle considéraient ces figures comme des fées celtiques.


Nicolas de Cues rapporte que lors de ses voyages à travers les Alpes occidentales en 1457, il rencontra deux vieilles femmes qui lui dirent qu'elles étaient au service de Domina Abundia. Elles s'identifièrent comme étant des chrétiennes apostâtes et avaient été emprisonnées pour sorcellerie. Nicolas pensait qu'elles avaient été dupées par le diable mais qu'elles devraient être autorisées à recevoir la pénitence plutôt que de brûler sur un bûcher.

Les représentations de l'Abondance sont liées soit aux divinités de la nature, soit à des activités humaines telles que l'agriculture et le commerce, servant souvent de célébration du bon gouvernement ou du souverain.

Dans l'art occidental postérieur à l'Antiquité, l'Abondance est souvent représentée tenant sa corne d'abondance et ses gerbes de maïs ou de blé. Pour Cesare Ripa, l'Abondance doit ainsi être représentée sous la forme d'une femme belle et aimable, portant une couronne de fleurs (sources de fruits) et une robe verte (symbole de l'espérance) brodée d'or (couleur de la moisson) ; elle tient une corne d'abondance dans la main droite et un faisceau d'épis variés et de légumes, qui échappent et tombent par terre. Sa beauté s'oppose à la laideur de l'indigence. Un gouvernail, qui rappelait dans la Rome antique que la récolte annuelle arrivait par la voie des eaux, peut également apparaître ou être remplacé par une rame.



Alors que l'Abondance était souvent représentée à l'époque antique sur des médailles et des monnaies, qui constituent une source de documentation majeure pour Cesare Ripa, à l'époque moderne on la retrouve dans des cycles décoratifs de grandes demeures, sur des tombeaux de grands personnages ou dans des monuments publics. Sur le monument du cœur d'Anne de Montmorency, l'Abondance tient la corne d'abondance et offre des épis de blé et du raisin ; comme c'est souvent le cas, elle est associée à la Paix et à la Justice. Au château de Versailles, le salon de l'Abondance, dont le plafond est peint de trois figures allégoriques, donnait accès au cabinet dans lequel Louis XIV conservait ses objets d'arts les plus précieux.


Jupiter

 Jupiter, en latin Juppiter ou Iuppiter (génitif Jovis), est le dieu romain qui gouverne la terre et le ciel, ainsi que tous les êtres vivants s'y trouvant. Il est aussi le maître des autres dieux et est originellement un dieu du ciel, caractéristique que l'on retrouve dans son association aux présages célestes liés aux pratiques divinatoires des prêtres de Rome. Dieu souverain, il a pour attributs l'aigle et le Foudre. 



Les Romains finirent par associer le dieu Jupiter à son équivalent grec Zeus, même si les deux dieux se distinguent d'abord très nettement. Dans la tradition littéraire romaine, la représentation de Zeus se superpose à celle de Jupiter, au point que les deux dieux finissent par être confondus tant par les mythes que l'iconographie. C'est pour cela que Jupiter, jusqu'alors quasiment privé de mythologie ou de liens de parenté, se voit attribuer les caractéristiques mythologiques du dieu grec Zeus. Ainsi, Jupiter est marié à sa sœur, Junon.



Étymologie:

Le nom « Jupiter » vient de l'évolution d'un nom composé d'origine indo-européenne, signifiant « Ciel père », que l'on retrouve dans le grec Ζεύς πατήρ / zeús patếr et le védique Dyauṣ Pitā. La première partie du composé appartient à la famille formée sur *dyew, racine indo-européenne désignant « la lumière diurne », le « ciel lumineux » et sur laquelle est également formé le mot latin dies, « le jour ».

Plaute et Varron emploient d'ailleurs le terme de Diespiter pour désigner Jupiter, ce qui peut être perçu comme une forme dérivée de Dies pater, à savoir le Père des jours.

L'accusatif Jovem a donné les adjectifs « jovial », « jovien » et aussi le substantif « jeudi », signifiant « jour de Jupiter » (Jovis dies). Le mot francoprovençal « Joux », que l'on retrouve souvent en toponymie alpine, pourrait en dériver. Molière n'hésitait pas à mettre « Per Jovem ! » (« Par Jupiter ! ») dans la bouche de ses personnages pédants.

Jupin est une forme abrégée de Jupiter surtout utilisée en ancien français et qui se rencontre parfois en poésie.

La plupart des mythes usuellement associés à Jupiter sont en réalité des adaptations en termes latins des légendes du dieu grec Zeus. La théologie typiquement romaine est pauvre en mythes, tant elle a été associée à une conception historique des légendes fondatrices.

C'est donc dans une perspective historique et non mythologique que les Romains représentent les actions de Jupiter. Ainsi, à plusieurs reprises dans l'histoire romaine, les Romains voient le signe d'une intervention de leur dieu. Celui-ci est par exemple censé avoir influencé le roi Numa Pompilius quand ce dernier organisa les institutions romaines. Les écrivains romains précisent également que Jupiter aurait envoyé à Numa un bouclier de bronze dont il fit des copies, les anciles. Jupiter est également censé avoir guidé Tarquin l'Ancien jusqu'à son statut de roi de Rome. On lui attribue de même l'apothéose de Romulus.

Dans le cadre de Interpretatio graeca, l'assimilation avec Zeus intervint très tôt. Georges Dumézil considère, néanmoins, qu'elle ne fut pas profonde. Elle se manifestera plus tard, sans grand effet sur le culte, quand Jupiter et Junon formeront un couple. C'est surtout dans la littérature que Jupiter se tournera vers Zeus. Toutefois, les poètes du siècle d'Auguste garderont à Jupiter sa signification et son allure nationales.










Palais de Westminster

 Le palais de Westminster (en anglais : Palace of Westminster), également désigné sous le nom de Chambres du Parlement (Houses of Parliament), est le lieu où siège le Parlement du Royaume-Uni : la Chambre des communes (House of Commons) et la Chambre des lords (House of Lords). Le palais borde la rive nord de la Tamise et se situe au centre de la ville de Londres, dans l'arrondissement de la Cité de Westminster.

Un incendie dévastateur a détruit presque entièrement le palais le 16 octobre 1834, n'épargnant que le Westminster Hall qui remonte à 1097. Le bâtiment actuel date du XIXe siècle.

En raison de sa situation privilégiée au bord de la Tamise, le palais de Westminster a revêtu une grande importance stratégique tout au long du Moyen Âge. Des bâtiments ont occupé ce site depuis au moins la période anglo-saxonne : connu alors sous le nom d’île de Thorn (Thorn Ey devenue Thorney Island).




L’endroit pourrait avoir servi pour la première fois de résidence royale à l'époque de la domination danoise, sous Knut le Grand (1016-1035). Mais l’avant-dernier roi saxon d’Angleterre, Édouard le Confesseur, édifia un palais royal sur l’île de Thorney, immédiatement à l’ouest de la cité londonienne et à peu près à la même époque que l’abbaye de Westminster voyait le jour (entre 1045 et 1050).

L’île et ses environs prirent rapidement le nom de Westminster, en contraction des mots anglais West Monastery (« monastère de l’Ouest »). À la suite de l’invasion normande de 1066, Guillaume le Conquérant s’installa dans la tour de Londres, mais lui préféra vite Westminster. Il ne subsiste aujourd’hui aucune trace des bâtiments qui existaient à l’époque des Anglo-Saxons et de Guillaume. Les plus anciennes sections subsistantes du palais, Westminster Hall et le Grand Hall, datent du règne du successeur de Guillaume le Conquérant, le roi Guillaume le Roux. Le palais devint donc la résidence principale des rois d’Angleterre jusqu’à l'incendie de 1512 qui a détruit une partie importante des bâtiments.

Le palais sur une carte de Londres réalisée en 1746 par John Rocque (détail).




En 1534, le roi Henri VIII s’arrogea le palais de York au détriment de son ancien propriétaire, le cardinal Thomas Wolsey, un puissant ministre tombé en disgrâce. Henri rebaptisa l’endroit en palais de Whitehall, et l’utilisa par la suite comme résidence principale. Bien que Westminster reste officiellement un palais royal, il fut dès lors utilisé en tant que siège des deux chambres parlementaires et en tant que tribunal.

Du fait de l'incendie, la plus grande partie du bâtiment date du XIXe siècle. L’architecte responsable de la reconstruction, Sir Charles Barry, inscrivit le nouveau bâtiment dans le plus pur style néogothique, en référence à l’époque des Tudor.

L’une des attractions les plus célèbres du palais de Westminster est sa tour de l'Horloge (Clock Tower), nommée officiellement « tour Élisabeth » (Elizabeth Tower) à l'occasion du jubilé de diamant d'Élisabeth II en 2012, qui abrite Big Ben.

Le palais, immense complexe de plus de mille pièces, contient en plus des salles de la Chambre des lords et de la Chambre des communes, les bureaux des commissions parlementaires, des bibliothèques, des vestibules, des salles à manger, des bars ou même des gymnases.



Sir Charles Barry a réalisé le nouveau palais de Westminster dans un style gothique dit « perpendiculaire ». C'est une variante de l'art gothique tardif très caractéristique de l'Angleterre, de la fin du XIVe au XVe siècles, avec des prolongements au XVIe siècle dans le style Tudor. Ce style est revenu à la mode au XIXe siècle avec le néogothique, car considéré à cette époque comme l'un des styles qui marqua le plus l'histoire architecturale du pays, avec une forte valeur d'identité nationale.

Barry lui-même était en réalité un architecte de formation classique, mais fut aidé dans son travail par son confrère Augustus Pugin, rompu aux subtilités du gothique. Westminster Hall, rescapé des flammes, construit au xie siècle mais doté de la plus merveilleuse charpente en bois de style gothique perpendiculaire du XIVe siècle, put ainsi être intégré harmonieusement dans la vision d’ensemble de Barry. Pugin fut toutefois mécontent de l’œuvre finale, en particulier à cause de la structure symétrique voulue par Barry. Il le fit savoir dans une remarque restée célèbre : « Du pur grec, monsieur. Des détails Tudor sur un corps classique ».


 

L'église de Boyana

 L'église de Boyana (translittération internationale Bojana) est située à la périphérie de Sofia en Bulgarie, dans le quartier de Bojana, au pied du mont Vitocha.


Elle se compose de trois bâtiments, dont le premier est l'église de l'Est, construite au Xe siècle. Cette première église a été agrandie au milieu du XIIIe siècle à la demande du sébastocrator Kalojan, le gouverneur de Sofia, qui fit construire le second bâtiment, haut de deux étages, à côté de l'ancien. La troisième église a été édifiée au début du xixe siècle. C'est ici que fut enterrée la reine Éléonore de Bulgarie (1860-1917), dont les restes furent dispersés par les communistes, avant d'y retrouver leur place.



L'UNESCO considère ces monuments comme « les plus parfaits et les mieux conservés de l'art médiéval d'Europe de l'Est », et ses fresques, réalisées en 1259, comme « l'une des plus importantes collections de peintures médiévales ».

Elle a été inscrite en 1979 sur la liste du patrimoine mondial.





Ba'al Hammon

Ba'al Hammon ou Baal Hammon, parfois surnommé le « Saturne africain », est la divinité centrale de la religion carthaginoise.

Avec la romanisation de l'Afrique du Nord, ce Dieu d'origine sémitique est capté par la divinité romaine Saturne (syncrétisme d'association) avant de disparaître avec le triomphe du christianisme.



Dieu cosmique, il occupe une place première dans le panthéon carthaginois, possède son sacerdoce, ses sanctuaires (tophet), ses représentations et ses attributs attitrés. Il avait pour parèdre Tanit. Son culte était particulièrement exigeant et demandait une totale confiance de la part de ses fidèles.

Dieu de la fécondité et des récoltes, il semble avoir, par sa spécificité, constitué un élément de permanence dans le monde berbère et, par son caractère central (hénothéisme), ouvert la voie au monothéisme en Afrique romaine. On le retrouve régulièrement associé à la figure du taureau.
Le culte jouit d'une grande popularité jusqu'au IVe siècle. Dans ce culte, les influences venues d'Orient restaient essentielles. Il est perçu par les Carthaginois comme le dieu suprême et universel.
L'essentiel de la doctrine du sacrifice en usage dans le culte de Saturne africain est hérité directement de Carthage. Ainsi, les sacrifices sont des actes individuels dans cette religion qui procède avant tout du sentiment religieux individuel. Les Carthaginois auraient offert au dieu des sacrifices humains. Rome, depuis Tibère, avait interdit les sacrifices publics d'enfants, mais avait toléré ceux-ci dans le cadre du culte privé, parce qu'ils étaient le rite le plus caractéristique du Ba'al Hammon carthaginois, ce dieu étant avant tout le résultat d'un syncrétisme entre le dieu phénicien et son interprétation africaine4. Néanmoins, la question des sacrifices humains à Carthage est loin d'être résolue, du fait de la faiblesse des indices archéologiques et de la nature partisane des sources littéraires.



Diane

Diane (en latin : Diana) est originellement une déesse latine ayant pouvoir sur la procréation, la naissance des enfants, la chasse et la souveraineté. Son sanctuaire le plus important situé à Aricie sert également de centre à la confédération latine avant que Rome n'en prenne la tête. Elle est très tôt devenue la déesse de la chasse et de la lune dans la mythologie romaine, après son assimilation à la déesse Artémis du panthéon grec durant le lectisterne de 399 av. J.-C.

Étymologie:

Le prénom de Diane est une forme adjective issue d'un ancien *divius, correspondant au latin divus, dius, comme dans Dius Fidius, Dea Dia et au neutre à dium signifiant le ciel. La racine indo-européenne *d(e)y(e)w signifie le ciel lumineux ou ciel diurne, que l'on retrouve également dans le latin deus (dieu, originellement dieu du ciel diurne), dies (jour), et dans le nom de Jupiter, contraction de *Dius Pater. Diane serait donc à l'origine la « Divine », c'est-à-dire l'incarnation féminine de la lumière du jour, substantivation d'une forme adjective.





Description:

Denier du Ier siècle av. J.-C. représentant la tête de Diana Nemorensis et sa triple statue.

Diane est vraisemblablement, selon le comparatiste Georges Dumézil, la continuité d'une divinité céleste indo-européenne, variété de « dieu premier », qui assurait la continuité des naissances et pourvoyait à la succession des rois. C'est sans doute ce qui explique le rôle joué par son temple comme sanctuaire fédéral des Latins, car la déesse était apte à conférer la souveraineté.

Diane a souvent été considérée comme une déesse à trois visages, connue sous le nom de Diana triformis : Diana, Luna et Hecate. Selon l'historien C.M. Green, « il ne s'agissait ni de déesses différentes, ni d'une fusion de déesses différentes. C'étaient Diane ... Diane chasseresse, Diane lune, Diane des enfers. »Diane a été vénérée comme une triple déesse à partir de la fin du VIe siècle av. J.-C.

Le plus ancien épithète de Diane était Trivia. Virgile, Catulle et de nombreux autres auteurs s'adressent à elle avec cette épithète. Trivia vient du trivium latin, « triple voie » et fait référence à la tutelle de Diane sur les routes, en particulier les intersections en Y ou les croisements à trois voies. Ce rôle avait une connotation un peu sombre et dangereuse, car il indiquait métaphoriquement la voie des enfers.

Le rôle de Diane en tant que déesse des enfers, ou tout au moins de préparation des hommes entre la vie et la mort, l'a rapidement amenée à la confondre avec Hécate (et parfois aussi avec Proserpine). Cependant, son rôle en tant que déesse du monde souterrain semble être antérieur à la forte influence grecque (bien que la première colonie grecque de Cumes ait eu un culte de Hécate et ait certainement eu des contacts avec les Latins). Un théâtre dans son sanctuaire au lac de Nemi comprenait une fosse et un tunnel qui auraient permis aux acteurs de descendre facilement d’un côté de la scène et de monter de l’autre, indiquant un lien entre les phases de la lune et une descente de la déesse de la lune vers le monde souterrain.

Il est probable que son aspect infernal dans son culte latin d'origine n'avait pas de nom distinct, comme Luna pour son aspect lunaire. Cela est dû à une apparente réticence ou à un tabou de la part des premiers Latins à nommer des divinités du monde souterrain, et au fait qu'ils croyaient que le monde souterrain était silencieux, ce qui leur interdisait de les nommer. Le nom d'Hécate, déesse grecque également associée à la frontière entre la terre et le monde souterrain, s'est attaché à Diane pour son aspect lié au monde souterrain à la suite de l'influence grecque.

Tuile antéfixe de terre cuite figurant Diane Tifatina armée de son arc chevauchant en amazone, par-dessus un oiseau, peut-être une oie, découverte en Campanie, IVe siècle av. J.-C., Musée archéologique de Capoue.

Diane a souvent été considérée comme une déesse associée à la fertilité et à l’accouchement, ainsi qu’à la protection des femmes pendant le travail. Cela est probablement apparu comme un prolongement de son association avec la Lune, dont on croyait que les cycles correspondaient au cycle menstruel, et qui servait à suivre les mois de la grossesse. Dans son sanctuaire d'Aricia, les fidèles ont laissé à la déesse des offrandes votives en terre cuite, sous la forme de bébés et de ventres (utérus), et le temple offrait également des soins aux chiots et aux chiennes gestantes. Cette prise en charge des nourrissons s'est également étendue à la formation des jeunes et des chiens, en particulier pour la chasse. Dans son rôle de protectrice de l'accouchement, Diane s'appelait Diana Lucina ou même Juno Lucina, parce que son domaine chevauchait avec celui de la déesse Junon.

 


Human Heritage: Tourbet El Bey

Human Heritage: Tourbet El Bey: Le Tourbet El Bey  est un mausolée tunisien situé au sud-ouest de la médina de Tunis. Dernière demeure des souverains de la dynastie de...

Casque de Sutton Hoo

 Le casque de Sutton Hoo est un casque anglo-saxon de la fin du VIe siècle ou du début du VIIe siècle découvert en 1939 lors des fouilles menées sur le site archéologique de Sutton Hoo, dans le Sud-Est de l'Angleterre.

Il est constitué d'une coiffe en fer à laquelle sont accrochés des protège-joues, un protège-nuque et un masque facial, également en fer. Ce dernier est dominé par une image de dragon formée par les sourcils, le nez et la moustache. Le reste du casque est décoré de plaques en bronze qui portent des motifs guerriers attestés sur d'autres objets du haut Moyen Âge germanique. Découvert dans la chambre funéraire du tertre no 1 de Sutton Hoo avec d'autres artéfacts de grande qualité, le casque appartenait vraisemblablement à une personne de haut rang du royaume d'Est-Anglie, peut-être le roi Rædwald (mort vers 624).

Au moment de sa découverte, le casque de Sutton Hoo est réduit en plus de 500 fragments. Une première reconstitution est effectuée par Herbert Maryon en 1945-1946 pour le British Museum. En 1970-1971, Nigel Williams en réalise une seconde qui bénéficie des critiques adressées à celle de Maryon et de nouvelles fouilles menées à Sutton Hoo entre 1965 et 1970. Cette deuxième reconstitution est devenue un objet emblématique de l'histoire de l'Angleterre médiévale.





Le casque de Sutton Hoo pèse environ 2,5 kg. Il mesure 31,8 cm de haut sur 21,5 cm de large et 25,5 cm de profondeur, pour une circonférence de 74,6 cm au niveau des sourcils. C'est un objet en fer recouvert de plaques décoratives en bronze et en étain. Sa surface extérieure est divisée en plusieurs panneaux par des bandes moulées, chacun de ces panneaux présentant un décor. Ces décors sont au nombre de cinq : deux sont des scènes figuratives, deux sont des motifs d'entrelacs zoomorphes et le dernier, qui n'est connu qu'à travers sept petits fragments, est impossible à reconstituer. Dans la mesure où il n'apparaît qu'à une seule reprise sur le casque, alors que la disposition des autres est symétrique, il pourrait s'agir d'un panneau de remplacement venu se substituer à un autre endommagé ou perdu.
La structure du casque se compose d'une coiffe en fer à laquelle sont suspendus un masque facial, des protège-joues et un protège-nuque, eux aussi en fer. La coiffe est formée d'un seul morceau de métal8. Les protège-joues sont suffisamment longs pour protéger intégralement les côtés du visage et présentent une courbure vers l'intérieur aussi bien verticale qu'horizontale. Ils sont suspendus à la coiffe par deux charnières qui étaient peut-être en cuir. À l'arrière, le protège-nuque, lui aussi accroché à la coiffe par des charnières de cuir, est composé de deux morceaux de métal superposés qui lui confèrent une liberté de mouvement supplémentaire. Le masque facial est quant à lui suspendu à la coiffe en trois points : à gauche, à droite et au centre, au-dessus du nez du porteur. Ce dernier peut voir grâce à deux ouvertures ménagées entre le masque facial et la coiffe, et sa respiration est facilitée par la présence de trous à la base du nez du masque.







Apollon

 Apollon est le dieu grec des arts, du chant, de la musique, de la beauté masculine, de la poésie et de la lumière. Il est conducteur des neuf muses. Apollon est également le dieu des purifications et de la guérison, mais peut apporter la peste par son arc ; enfin, c'est l'un des principaux dieux capables de divination, consulté, entre autres, à Delphes, où ses oracles étaient rendus par la Pythie de Delphes. Il a aussi été honoré par les Romains, qui l'ont adopté très rapidement sans changer son nom. Dès le Ve siècle av. J.-C., ils l'adoptèrent pour ses pouvoirs guérisseurs et lui élevèrent des temples.

Il est fréquemment représenté avec son arc et ses flèches, ou encore avec une cithare, voire une lyre : on le qualifie alors de « citharède ». Il est également appelé « musagète » (« celui qui conduit les muses »). Le surnom de « Loxias », « l'Oblique », lui est attribué à cause de l'ambiguïté de ses oracles.

Apollon devient au Moyen Âge puis à l'époque moderne un dieu solaire, patron de la musique et des arts. Au  XIXe siècle, et en particulier dans La Naissance de la tragédie de Friedrich Nietzsche, il symbolise la raison, la clarté et l'ordre, considérés comme caractéristiques de l'« esprit grec », par opposition à la démesure et à l'enthousiasme dionysiaques. Ainsi, on a pu écrire de lui qu'il est « le plus grec de tous les dieux » et qu'« aucun autre dieu n'a joué un rôle comparable dans le développement du mode de vie grec ». Il reste l'un des dieux auquel l'on a élevé le plus de temples et consacré le plus de cultes.



Généalogie et famille: 

Apollon est le fils de Zeus et de la Titanide Léto. Il a pour sœur jumelle Artémis.
Sa naissance est contée en détail dans l’Hymne homérique à Apollon : sur le point d'enfanter, Léto parcourt la mer Égée, cherchant un asile pour son fils et pour fuir Héra qui la chasse par jalousie. Pleines de terreur, « car nulle d'entre elles n'eut assez de courage, si fertile qu'elle fût, pour accueillir Phoibos », îles et presqu'îles refusent l'une après l'autre d'accueillir Apollon. Léto gagne finalement l'île de Délos, qui refuse d'abord, de peur que le dieu ne la méprise ensuite à cause de l'âpreté de son sol. Léto jure par le Styx que son fils y bâtira son temple et l'île accepte aussitôt.
Toutes les déesses, dont Dioné, Rhéa, Thémis et Amphitrite, viennent assister Léto pendant sa délivrance. Par jalousie, Héra ne prévient pas Ilithyie, déesse des accouchements, qui reste sur l'Olympe. Après neuf jours et neuf nuits, les déesses ordonnent à Iris, messagère des dieux, de prévenir Ilithyie et de lui remettre un collier d'or pour la faire venir. Dès que celle-ci arrive à Délos, Léto étreint un palmier qui deviendra sacré et donne naissance à Apollon, en un jour qui est le septième du mois. Aussitôt, les cygnes sacrés font sept fois le tour du rivage en chantant. Puis Thémis offre à Apollon le nectar et l'ambroisie. Dans l’Hymne homérique, Artémis ne naît pas en même temps que son frère, mais à Ortygie — nom qui désigne peut-être l'emplacement du temple d'Artémis à Éphèse. Dès sa naissance, Apollon manifeste sa puissance d'immortel ; il réclame ses attributs, la lyre et l'arc, et affirme ses pouvoirs.




Un Dieu Vengeur: 
Apollon est un dieu vindicatif, prompt à punir ceux qui le défient en commettant par ailleurs deux fratricides (Tityos et Amphion). Il tue le serpent Python et, aidé de sa sœur, il élimine son demi-frère Tityos, qui a tenté de s'en prendre à Léto. Toujours avec Artémis, il massacre de ses flèches ses neveux et nièces, les fils et filles de Niobé, qui a osé se moquer de sa mère. Il tue aussi son demi-frère Amphion qui tente de piller son temple pour venger les Niobides. Il fait périr les Aloades quand ceux-ci entreprennent d'escalader l'Olympe et de défier les dieux. Il écorche vivant le satyre Marsyas, amateur de flûte, qui lui a lancé un défi musical. Le roi Midas, qui avait préféré le son de la flûte à celui de la lyre, est doté d'une paire d'oreilles d'âne.
La confrontation ne tourne pas toujours à l'avantage du dieu. Quand Héraclès s'empare du trépied de Delphes pour faire pression sur la Pythie, Apollon accourt à la rescousse de la prêtresse. Le héros se serait enfui avec le trépied si le dieu n'avait pas appelé à l'aide son père Zeus, qui intervient en envoyant un trait de foudre.



Le château de Murol

 Le château de Murol est un château situé en Auvergne-Rhône-Alpes, dans le Puy-de-Dôme. Construit sur un promontoire basaltique à près de mille mètres d'altitude, il domine le village de Murol. Il fut édifié à partir du xie siècle et fut considérablement modifié au XIVe siècle et au XVIe siècle.


La première occupation de la butte remonterait au néolithique. Bien que certaines hypothèses émettent la possibilité d'une occucpation gallo-romaine. La construction du château médiéval daterait des xe et xie siècles (muraille primitive et vestiges d'un village). Les plus anciens vestiges sont une chapelle romane et des murs défensifs sur le sommet de la table de basalte, entre le XIe et XIIe siècles. La paroisse et la châtellenie de Murol ont été créées probablement au xie siècle au détriment des vieilles paroisses environnantes (Saint-Nectaire, Saint-Victor-la-Rivière et le Vernet-Sainte Marguerite). Le château est construit autour et sur les vestiges d'une coulée de basalte (relief de Mesa), à l'intersection de trois anciennes voies romaines (Limagne, Le Mont-Dore, Clermont-Ferrand). Il est agrandi et renforcé régulièrement entre le xiie et le xve siècle, en particulier au xive siècle par Guillaume II de Murol, avec notamment la réalisation d'une chapelle funéraire.


À la fin du XVe siècle, le château devient propriété de la famille d'Estaing après le mariage de Jehanne de Murol avec Gaspard d’Estaing. La haute cour est totalement remaniée suivant la mode bourgeoise et palatiale de l'époque. Leur descendant François Ier d’Estaing construit à la fois une vaste enceinte bastionnée à tours en amande pour armes légères au pied du dyke basaltique sur lequel il érige un grand palais de la Renaissance. sur le côté est avec un vaste jardin suspendu, mais les travaux restent inachevés. Une pièce d'artillerie portant le nom de François d'Estaing a été découverte dans le château. Durant l'Ancien régime, Richelieu épargne le château du fait du prestige de la famille d'Estaing, mais le site est quasiment abandonné et certaines de ses parties sont en ruine. Il est également épargné lors de la Révolution française, et finit par être utilisé comme carrière de pierres. En 1880, le dernier propriétaire, le comte de Chabrol, cède le château au département qui le rétrocède à la commune en 1953.

Le château a été classé monument historique en 1891.

Il est une des principales attractions touristiques du Puy-de-Dôme et passe la barre des 180 000 visiteurs en 2023.

Les Celtes

 Les Celtes étaient connus pour leur sens de l'humour. Ils gravaient des blagues grivoises un peu partout, que ce soit sur des bouteilles ou des fuseaux pour tisser. Selon l'historien anglais Graham Robb, l'humour était un signe de civilisation avancée chez les Celtes. Cependant, Jules César avait souvent du mal à comprendre leur humour, comme on peut le voir dans sa "Guerre des Gaules". 


Une figure célèbre de cette époque était Boudicca, une femme qui a décidé de bouter les Romains hors de la Grande-Bretagne après la mort de son père. Elle a réussi à mettre à sac Londres et d'autres colonies romaines avant d'être finalement défaite. 

Les Celtes avaient une alimentation variée, incluant du boeuf, du mouton, du cheval et même du chien. Les femmes celtes étaient considérées comme les égales des hommes et avaient des droits et une indépendance financière, ce qui était très avancé pour l'époque. Ils croyaient en une âme immortelle et enterraient leurs morts avec des biens matériels. Le banquet était une tradition importante chez les Celtes, leur permettant de montrer leur puissance en distribuant des richesses. Les druides étaient une figure importante dans la société celte et avaient une forme de constitution. Enfin, les Celtes avaient des techniques d'intimidation uniques sur le champ de bataille, se battant nus et peints en bleu, et utilisant des trompes et la tête des ennemis comme moyen de dissuasion. 

Moïse (Michel-Ange)

 Moïse  est une statue de Michel-Ange, exécutée vers 1513–1515, intégrée dans le Tombeau de Jules II dans la basilique ...

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