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Niké

Dans la mythologie grecque, Niké (grec ancien : Νίκη, Nikê, /nǐːkɛː/) est une déesse personnifiant la Victoire, comme son nom l'indique. Fille du Titan Pallas et de Styx, elle est la sœur de Kratos (la Puissance), Bia (la Force) et Zélos (l'Ardeur), avec qui elle fait partie des proches de Zeus. L’Hymne homérique à Arès la fait cependant naître du dieu lui-même.
Elle est représentée comme une divinité ailée, capable de se déplacer à grande vitesse. Une célèbre sculpture de Niké, la Victoire de Samothrace, est conservée au musée du Louvre. Elle est aussi souvent représentée dans les mains de Zeus et d'Athéna. Selon une légende, Athéna et Niké décidèrent de créer la dynastie la plus pure en s'unissant spirituellement. Leur fils, Pallas, devint le meilleur guerrier du monde. Hélas, il mourut d'une maladie lancée par Apollon car Pallas avait abusé de Clitéa, prêtresse d'Apollon qui ne lui a pas révélé son avenir (une autre légende fait de lui un demi-dieu fils de Niké).

De nos jours, elle a également souvent été utilisée dans un contexte sportif :
La marque d'équipements de sport Nike vient du nom de la déesse, et son logo (le Swoosh) est une représentation stylisée des ailes de la Victoire de Samothrace.
Niké est représentée sur le premier trophée de la coupe du monde de football, nommé « trophée Jules Rimet ».
Le Spirit of Ecstasy, emblème de la marque automobile Rolls-Royce, est inspiré de la Victoire de Samothrace.

La petite histoire de l'église Jeanne d'Arc, deuxième paroisse de Tunis

C'est en juin 1911 qu'ont été entamés les travaux de construction de l’église Jeanne d’Arc, la toute première en Tunisie et en Afrique à avoir cette sainte pour protectrice.
L’oeuvre de l’abbé Garcin:
C’est à l’abbé Garcin qui fut auparavant le curé de Gaafour, non loin de Siliana, que revint la charge de construire cette église. Cette initiative fut prise durant l’épiscopat de Monseigneur Clément Combes et selon les souhaits de cet archevêque qui fut le successeur du cardinal Lavigerie.
Avant le premier coup de pioche en juin 1911, il fallut trouver un terrain qui sera acquis au Belvédère, face au square qui existe encore de nos jours. Ce fut ensuite au tour de l’architecte Queyrel de tracer les plans de la future église.
Les donateurs seront nombreux afin que l’église naisse rapidement. Avec un grand courage et une foi inébranlable en sa mission, l’abbé Garcin mobilisera les sommes nécessaires en Tunisie, en France et au Canada.

Première pierre et bénédictions:
Le 3 octobre 1911 sera bénie la première pierre de la nouvelle église. Pour souligner la continuité de la foi et comme le veut une coutume bien ancrée, cette pierre venait d’une église antique, celle de Damouss el Karita qui se trouvait à Carthage.
Les choses iront ensuite très vite. L’église sera construite rapidement et le 1er novembre 1912, elle recevra sa bénédiction. Puis, la statue de sa sainte patronne fut installée en janvier 1913 et bénie à son tour. Enfin, le grand autel sera béni en mars 1914 alors que la nouvelle paroisse comptait déjà près de trois-mille fidèles.
Les processions de Jeanne d’Arc et de la Fête-Dieu:
L’abbé Roussel succèdera à l’abbé Garcin en 1923 et à cette époque, on commencera à fêter Jeanne d’Arc qui est par ailleurs la protectrice de toute la France. Une procession sera organisée à partir de 1927 et se déroulera dans le jardin faisant face à l’église. Au fil des ans, on organisa aussi une procession pour la Fête-Dieu qui allait jusqu’à la place Pasteur.

Naissance d’une école:
Les abbés se succédèrent laissant chacun une trace singulière. Ainsi, l’abbé Roussel se porta acquéreur d’un terrain voisin pour y construire une école. Cette école, devenue la Fondation Bouabdelli, ne fut effectivement construite qu’en 1952 et dirigée par les soeurs de Saint Joseph de l’Apparition jusqu’à une date récente.
La deuxième paroisse de Tunis:
Plus tard, l’abbé Frère puis l’abbé Déchanet seront les curés successifs de cette église qui, depuis le Modus Vivendi, est la deuxième paroisse de Tunis.
Aujourd’hui, des messes se déroulent au quotidien en l’église Jeanne d’Arc et on y célèbre baptêmes, communions, mariages et funérailles.
La mosaïque de nos vies:
Pour y avoir souvent assisté à des célébrations de familles proches et amies, j’ai ressenti aussi bien la peine devant les cercueils quittant le parvis de l’église que la joie des jeunes mariés qu’on photographie à l’entrée de l’église et dans le jardin si bucolique qui lui fait face.

Comme on dit, c’est la vie ou plus précisément la mosaïque de nos vies qui défilent au seuil d’une église qui aura bientôt 104 ans…


Ensemble archéologique de Tarragone

L'ensemble archéologique de Tarragone est inscrit au Patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 2000. Il s'étend autour de la ville de Tarragone.


1-Muraille de Tarragone:
Au IIe siècle av. J.-C., Tarraco fut dotée d'une grande muraille de 6 mètres de haut et 4,5 mètres d'épaisseur. Elle délimita le périmètre urbain. Sa longueur était d'environ 3 500 m. Actuellement sont conservés une des portes originales ainsi que 1 100 m de muraille, qui entourent le quartier ancien. La muraille constitue la construction architectonique romaine la plus ancienne de toutes celles conservées en dehors de l'Italie.
Après l'invasion islamique, Tarraco a subi un dépeuplement progressif et ce n'est qu'avec l'occupation de Raimond-Bérenger IV, au XIIe siècle que la muraille a été réutilisée et réparée. Entre les XVIe et XVIIIe siècles, elle a été renforcée au moyen de bastions, une fausse brèche et des remparts extérieurs afin d'adapter les défenses de Tarragone à l'artillerie. Elle a ensuite subie des modifications durant l'occupation napoléonienne.
La promenade archéologique permet de visiter la muraille romaine et la fausse brèche moderne, le tout autour de jardins, de poésies romantiques et d'explications historiques. Il convient de citer la tour de l'Archevêque, ayant subi d'importantes réformes médiévales, et celle de Minerve contenant la sculpture et l'inscription romaines les plus anciennes de la péninsule Ibérique.
La muraille de Tarragone est l'une des composantes du lieu classé patrimoine mondial de l'Humanité « Ensemble archéologique de Tarragone », identifiée par le code 875-001.
2-Forum provincial de Tarragone:
Le Forum provincial est un ensemble monumental immense (18 ha), constitué par deux grandes places entourées de portiques qui contenaient les principaux édifices administratifs, religieux et culturels de la cité de Tarraco, capitale de la province romaine Hispania Citerior Tarraconensis. Il s'agit des composantes du lieu classé patrimoine mondial de l'Humanité « Ensemble archéologique de Tarragone », identifiées par les codes 875-003 pour la place et 875-002 pour l'enceinte réservée au culte.
Le Forum a été construit par les romains en 73, sous le règne de l'empereur Vespasien. Il a été utilisé jusqu'au milieu duVe siècle. À partir de cette époque, les édifices qui entouraient la place ont été transformés en habitations privées. À partir du XIIe siècle, l'intérieur de la place a été urbanisé et on a fixé le tracé des rues qui s'est maintenu jusqu'à aujourd'hui. Cet espace correspond au réseau de rues qui constitue une bonne partie du quartier médiéval de Tarragone. On connaît parfaitement le périmètre extérieur du Forum Provincial, grâce aux murs visibles encore en de nombreux points du territoire antique de la cité. Les visiteurs peuvent retrouver la position de ces murs selon les deux couleurs au sol dans des lieux comme la Place du Roi ou la rue de Santa Anna: la ligne sombre correspond au tracé antique du mur, alors que les surfaces claires correspondent à la place. Cependant on ne connaît pas vraiment l'ensemble du dispositif intérieur de la place ni les caractéristiques architecturales des édifices.
L'espace était constituée par une place afféctée au culte et par une autre plus grande pour les cérémonies, plus l'enceinte inférieure où se trouvait le cirque.
L'enceinte du culte qui était le siège du concilium, était située dans la zone la plus haute de la cité, aujourd'hui occupée par la Cathédrale, la place de la Cathédrale et d'autres édifices. Il s'agit d'une place impressionnante de 153 m sur 136 m. Elle était entourée par un mur de 9 m de haut qui soutenait la couverture d'un portique avec des colonnes, de quelques 11 m de largeur, qui faisait le tour de la place. Cette place avec portique renfermait le grand temple d'Auguste, dont on connaît les impressionnantes proportions (les colonnes mesuraient environ 13,5 m de haut), mais non sa position exacte.

La place de cérémonies se trouvait sur une terrasse plus basse que celle de la zone de culte, reliée à cette dernière par un grand escalier, qui coïncide avec l'escalier actuel en face de la Cathédrale. La place mesurait 175 m de largeur sur 318 m de longueur, ce qui en fait la place la plus grande jamais construite par l'Empire romain. Trois des quatre côtés de la place étaient délimités par un podium élevé couvert par un vaste portique qui s'appuyait sur un mur avec des pilastres (dont on peut encore voir de nombreux fragments dans la cité). Derrière ce portique s'élevait une large voûte, dont on conserve divers travées, comme les voûtes dites del Pallol ou du Prétoire. Cette voûte, sûrement, soutenait une galerie supérieure. Aux angles méridionaux de cette place se dressent les tours de l'Ancienne Audience et du Prétoire, qui étaient utilisées comme cage d'escaliers donnant accès depuis le niveau inférieur du cirque à la place et à la galerie supérieure.
3-Cirque de Tarragone:
Le cirque de Tarragone est un cirque romain construit à la fin du Ier siècle, sous le règne de Domitien, dans la ville de Tarraco, l'actuelle Tarragone, capitale de la province romaine Hispania Citerior Tarraconensis en Espagne.
C'était l'édifice où se déroulaient les courses de chevaux et de chars. Il était situé entre la Via Augusta et le forum de la province. Sa forme était allongée et mesurait 325 mètres de longueur et 115 mètres de largeur, pour une capacité d'environ 24 000 spectateurs.
Il présente la particularité d'avoir été édifié à l'intérieur de la ville, fait qui lui donne par conséquent des caractéristiques architecturales très particulières. Il est considéré comme l'un des cirques les mieux conservés d'Occident, bien qu'une partie de sa structure reste cachée sous d'anciens édifices du XIXe siècle.

Le cirque de Tarragone est l'un des éléments de l'« ensemble archéologique de Tarragone », inscrit sur la liste du patrimoine mondial par l'UNESCO, sous l'identification 875-004.
4-Théâtre romain de Tarragone:
Le théâtre romain de Tarraco est un édifice romain situé à proximité du complexe du forum de la colonie, dans la cité de Tarraco, capitale de la province Hispania Citerior Tarraconensis, actuelle Tarragone (Catalogne, Espagne). C'est un des l'un des éléments de l'« ensemble archéologique de Tarragone », inscrit sur la liste du patrimoine mondial par l'UNESCO, sous l'identification 875-006.
Le théâtre a été construit à l'époque d'Auguste à la fin du Ier siècle, au moment de l'embellissement du Forum de la Colonie, et il était un des édifices les plus emblématiques de Tarraco.
L'édifice a été utilisé jusqu'à la fin du IIe siècle, date à laquelle il n'a plus été utilisé. Au IIIe siècle, après un incendie dans la zone monumentale annexe du théâtre, on a construit de nouveaux édifices en utilisant les matériaux du théâtre.
Le théâtre se trouve dans des conditions d'abandon sans aucune mise en valeur, en dépit du fait qu'il a été déclaré patrimoine de la Humanité. Récemment on a placé un mirador dans la rue Sant Magí et on travaille à la sauvegarde de la zone du théâtre ainsi qu'aux constructions autour de lui.
Pour sa construction, on a profité de la pente naturelle du terrain, comme dans le cas de l'Amphithéâtre de la même cité, pour installer une partie des gradins. Pour le reste, on a utilisé un système de cryptoportiques annulaires.
La scaena était le lieu destiné aux las représentations théâtrales, et se composait d'une plateforme élevée sur un podium décoré avec un exèdre. Dans la partie postérieure de la scène, il y avait une place avec des jardins pour l'accès des spectateurs au théâtre, et en son centre existait un grand bassin avec des statues sur des piédestaux à l'intérieur.
La scène (proscaenium) était fermée par une façade monumentale décorée (frons scaenae).
Les spectateurs s'installaient sur les gradins suivant l'ordre censitaire et social.
Actuellement, ne sont conservés que les cinq premiers rangs des gradins autour de l'orchestra et deux des trois escaliers radiaux qui articulaient les gradins. On conserve également la base du pulpitum et de la scaenae frons. On peut voir encore les trous où étaient placés les supports du rideau.

Lors des différentes fouilles réalisées dans le théâtre et tout autour, on a trouvé d'importants restes archéologiques, comme des chapiteaux, des frises, des colonnes, des sculptures etc.
5-Aqueduc de Tarragone:
L'aqueduc de Tarragone (aussi appelé aqueduc de les Ferreres ou Pont du Diable) est un aqueduc situé en bordure de la ville de Tarragone en Espagne. Il date du Ier siècle : la décision de sa construction est attribuée à Auguste ; son état de conservation est remarquable.
On y accède en traversant un parc boisé, à droite de la route de Valls. Il enjambe une vallée de ses deux rangées d'arches de pierres. Il alimentait en eau potable la grande ville romaine voisine de Tarragone. On peut descendre au pied pour prendre un peu de recul et admirer cette petite copie du pont du Gard ou bien on peut monter dans la conduite de l'eau et ainsi traverser, sur plus de 200 mètres, la vallée par le sommet du monument. Il a été longtemps surnommé le « pont du Diable » ou pont des Forgerons.
Bien que l'on ne connaisse la date exacte de la construction de l'aqueduc, il semble probable qu'il date du Ier siècle, à l'époque de l'empereur Auguste, qui coïncide avec le développement de Tarraco qui voit l'urbanisation de la partie haute de la cité, alors siège du Concilium provinciae d'Hispanie citérieure.
L'aqueduc a fonctionné jusqu'à la fin du Moyen Âge. Il a été restauré au Xe siècle — sous le règne du calife Abd al-Rahman III de Cordoue — et une autre fois au XVIIIe siècle. Durant les XIXe et XXe siècles, on a effectué divers travaux de conservation pour réparer les détériorations du monument.
En 1905, il a été déclaré Bé Cultural d'Interès Nacional et en 2000, il a été classé au patrimoine mondial de l'UNESCO comme faisant partie de l'ensemble archéologique de Tarragone, sous l'identification 875-009. Après l'acquisition du terrain par la municipalité de Tarragone, le «Parc Ecohistòric del Pont del Diable» a été inauguré en 2005 afin de protéger tant le monument que son cadre naturel.

Entre 2009 et octobre 2011 a été effectué un travail de restauration de la corniche supérieure et du mur supérieur pour permettre le passage de l'eau par le canal de la partie supérieure
L'eau de la rivière Francolí (es) est collectée au moyen d'un réservoir dans un endroit appelé Torre del Comte, situé entre les villages d'El Rourell et de Perafort à environ 15 km de Tarragone. De là, l'eau est amenée par un canal à Tarraco, d'abord parallèle à la rivière et du pont de la Codonie, le canal suit les courbes de niveau en profitant des pentes naturelles du terrain pour atteindre le barranc dels Arches qu'il traverse au moyen du célèbre pont aqueduc. Sur la partie sud du barranc, le canal suit l'ancien chemin de l'Ange et pénètre dans la ville par l'avenue de Catalogne où l'eau a été collectée et purifiée dans un grand appareil, appelé castellum aquae (nom latin pour l'eau du château) et plus tard a été distribué par un réseau de tuyaux en plomb dans le quartier résidentiel de Tarraco.

Toute la structure du pont est construite en opus quadratum, des blocs de pierre taillés régulièrement en forme de parallélépipèdes (coupe rustiquée) et disposés sans mortier, avec des joints secs. Le canal qui conduit l'eau a été construit en opus signinum, avec un mortier imperméable à base de chaux et de tuiles en poudre. La pierre utilisée a été extraite d'une carrière située sur une colline près du monument, appelée criques de la Pedrera.



Moïse (Michel-Ange)

 Moïse  est une statue de Michel-Ange, exécutée vers 1513–1515, intégrée dans le Tombeau de Jules II dans la basilique ...

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