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Le château de Murol

 Le château de Murol est un château situé en Auvergne-Rhône-Alpes, dans le Puy-de-Dôme. Construit sur un promontoire basaltique à près de mille mètres d'altitude, il domine le village de Murol. Il fut édifié à partir du xie siècle et fut considérablement modifié au XIVe siècle et au XVIe siècle.


La première occupation de la butte remonterait au néolithique. Bien que certaines hypothèses émettent la possibilité d'une occucpation gallo-romaine. La construction du château médiéval daterait des xe et xie siècles (muraille primitive et vestiges d'un village). Les plus anciens vestiges sont une chapelle romane et des murs défensifs sur le sommet de la table de basalte, entre le XIe et XIIe siècles. La paroisse et la châtellenie de Murol ont été créées probablement au xie siècle au détriment des vieilles paroisses environnantes (Saint-Nectaire, Saint-Victor-la-Rivière et le Vernet-Sainte Marguerite). Le château est construit autour et sur les vestiges d'une coulée de basalte (relief de Mesa), à l'intersection de trois anciennes voies romaines (Limagne, Le Mont-Dore, Clermont-Ferrand). Il est agrandi et renforcé régulièrement entre le xiie et le xve siècle, en particulier au xive siècle par Guillaume II de Murol, avec notamment la réalisation d'une chapelle funéraire.


À la fin du XVe siècle, le château devient propriété de la famille d'Estaing après le mariage de Jehanne de Murol avec Gaspard d’Estaing. La haute cour est totalement remaniée suivant la mode bourgeoise et palatiale de l'époque. Leur descendant François Ier d’Estaing construit à la fois une vaste enceinte bastionnée à tours en amande pour armes légères au pied du dyke basaltique sur lequel il érige un grand palais de la Renaissance. sur le côté est avec un vaste jardin suspendu, mais les travaux restent inachevés. Une pièce d'artillerie portant le nom de François d'Estaing a été découverte dans le château. Durant l'Ancien régime, Richelieu épargne le château du fait du prestige de la famille d'Estaing, mais le site est quasiment abandonné et certaines de ses parties sont en ruine. Il est également épargné lors de la Révolution française, et finit par être utilisé comme carrière de pierres. En 1880, le dernier propriétaire, le comte de Chabrol, cède le château au département qui le rétrocède à la commune en 1953.

Le château a été classé monument historique en 1891.

Il est une des principales attractions touristiques du Puy-de-Dôme et passe la barre des 180 000 visiteurs en 2023.

Les Celtes

 Les Celtes étaient connus pour leur sens de l'humour. Ils gravaient des blagues grivoises un peu partout, que ce soit sur des bouteilles ou des fuseaux pour tisser. Selon l'historien anglais Graham Robb, l'humour était un signe de civilisation avancée chez les Celtes. Cependant, Jules César avait souvent du mal à comprendre leur humour, comme on peut le voir dans sa "Guerre des Gaules". 


Une figure célèbre de cette époque était Boudicca, une femme qui a décidé de bouter les Romains hors de la Grande-Bretagne après la mort de son père. Elle a réussi à mettre à sac Londres et d'autres colonies romaines avant d'être finalement défaite. 

Les Celtes avaient une alimentation variée, incluant du boeuf, du mouton, du cheval et même du chien. Les femmes celtes étaient considérées comme les égales des hommes et avaient des droits et une indépendance financière, ce qui était très avancé pour l'époque. Ils croyaient en une âme immortelle et enterraient leurs morts avec des biens matériels. Le banquet était une tradition importante chez les Celtes, leur permettant de montrer leur puissance en distribuant des richesses. Les druides étaient une figure importante dans la société celte et avaient une forme de constitution. Enfin, les Celtes avaient des techniques d'intimidation uniques sur le champ de bataille, se battant nus et peints en bleu, et utilisant des trompes et la tête des ennemis comme moyen de dissuasion. 

Sicca Veneria/ El-Kef

 Sicca, aujourd’hui El-Kef, se trouve dans le Nord-Ouest tunisien, à environ 170 km à l’ouest de Tunis, sur la voie unissant Carthage à la Numidie septentrionale. Sa situation sur un rocher commandant une trouée lui conférait une importance militaire et stratégique indéniable. Aux dires de Solin, son vrai et premier nom aurait été Veneria et sa fondation attribuée aux Siciliens qui y auraient introduit le culte de Vénus Éricyne, du mont Éryx. Ce fut sous ses murs qu’en 241 avant J.-C., les mercenaires, à la demande des autorités de Carthage, se retirèrent dans l’espoir de recevoir leur solde. Après la chute de Carthage, elle fut rattachée au royaume numide puis, un siècle plus tard, comprise dans la province d’Africa nova. Érigée en colonie romaine par Octavien/Auguste, elle reçut peut-être en renfort des citoyens de Cirta/ Constantine, peut-être même des Sittiani, ce qui explique leur homonymie. En effet, la ville est tantôt appelée Sicca Veneria, tantôt, mais dans un ordre qui n’est pas toujours respecté, Cirta Nova Sicca Veneria. Cela implique nécessairement des rapports étroits entre les deux villes. Certains pensent que Sicca était une dépendance de Cirta ; d’autres estiment plus raisonnablement que la ville a pu remplacer Cirta dans son rôle de capitale de la Numidie et aurait dès lors pris ce nom Cirta nouvelle, signe de son nouveau rôle de capitale. Enfin, il est fort probable qu’elle s’appela ainsi parce que sa pertica fut organisée sur le même modèle que celui de Cirta/ Constantine.



Patrie du célèbre rhéteur Arnobe qui y enseigna la rhétorique sous le règne de Dioclétien (284-305), terre où on cultivait des plantes qui passaient pour aphrodisiaques (Columelle, Rust. 10.107), Sicca est surtout célèbre par son mythique temple de Vénus où se pratiquait la prostitution sacrée (Val.-Max. 2.6.15), ce qui déplut à certains, des brigands, dit-on (latrones, CIL 15881, ILPB 366), qui détruisirent la statue de la déesse vers la fin du IIIe siècle. Les explorateurs du XIXe siècle y ont signalé un aqueduc, un amphithéâtre de petites dimensions, un théâtre, des thermes, deux basiliques, dont celle qu’on appelle Dar El-Kouss, ainsi qu’un monument romain transformé en mosquée.




L'un des documents les plus connus de la ville est la célèbre fondation alimentaire :

« (…) À mes très chers concitoyens de Cirta Sicca, je veux donner 1 300 000 sesterces, je m’en remets à votre bonne foi, très chers concitoyens, pour qu’avec les intérêts aux 5/12e, chaque année on nourrisse 300 garçons et 200 filles ; que les garçons, de 3 à 15 ans, reçoivent chacun 2,5 deniers par mois ; les filles de 3 à 13 ans, chacune 2 deniers par mois. On devra choisir des citoyens ainsi que des résidents, pourvu que les résidents habitent dans l’agglomération de notre colonie. Si vous l’acceptez, il sera bon qu’ils soient choisis par les maires de chaque année, et il faudra aussi se préoccuper de remplacer immédiatement les adultes ou les défunts, pour qu’on ne nourrisse toujours un groupe complet (trad. du latin) ».

Elle révèle qu’un notable a légué par testament un capital de 1 300 000 sesterces pour nourrir, grâce aux intérêts annuels qu’il rapporterait, 500 enfants pauvres, citoyens et résidents, choisis exclusivement dans la population urbaine. Le capital fut confié entre 175 et 180 au premier magistrat de la ville qui avait pour mission de désigner chaque année 300 garçons et 200 filles, les premiers âgés de 3 à 15 ans, les secondes de 3 à 13 ans. L’âge de 3 ans signifie que les bénéficiaires ont dépassé le stade de l’allaitement et de la mortalité infantile. Les revenus annuels de ce capital s’élevaient à 65 000 sesterces alors que les dépenses attendues étaient de 55 200 sesterces. Le reliquat de 9 800 sesterces, pouvant nourrir encore 100 filles, donne à penser que ce nombre rond, s’il n’est pas exact, est arrondi à la hausse.



 

Niké

Dans la mythologie grecque, Niké (grec ancien : Νίκη, Nikê, /nǐːkɛː/) est une déesse personnifiant la Victoire, comme son nom l'indique. Fille du Titan Pallas et de Styx, elle est la sœur de Kratos (la Puissance), Bia (la Force) et Zélos (l'Ardeur), avec qui elle fait partie des proches de Zeus. L’Hymne homérique à Arès la fait cependant naître du dieu lui-même.
Elle est représentée comme une divinité ailée, capable de se déplacer à grande vitesse. Une célèbre sculpture de Niké, la Victoire de Samothrace, est conservée au musée du Louvre. Elle est aussi souvent représentée dans les mains de Zeus et d'Athéna. Selon une légende, Athéna et Niké décidèrent de créer la dynastie la plus pure en s'unissant spirituellement. Leur fils, Pallas, devint le meilleur guerrier du monde. Hélas, il mourut d'une maladie lancée par Apollon car Pallas avait abusé de Clitéa, prêtresse d'Apollon qui ne lui a pas révélé son avenir (une autre légende fait de lui un demi-dieu fils de Niké).

De nos jours, elle a également souvent été utilisée dans un contexte sportif :
La marque d'équipements de sport Nike vient du nom de la déesse, et son logo (le Swoosh) est une représentation stylisée des ailes de la Victoire de Samothrace.
Niké est représentée sur le premier trophée de la coupe du monde de football, nommé « trophée Jules Rimet ».
Le Spirit of Ecstasy, emblème de la marque automobile Rolls-Royce, est inspiré de la Victoire de Samothrace.

La petite histoire de l'église Jeanne d'Arc, deuxième paroisse de Tunis

C'est en juin 1911 qu'ont été entamés les travaux de construction de l’église Jeanne d’Arc, la toute première en Tunisie et en Afrique à avoir cette sainte pour protectrice.
L’oeuvre de l’abbé Garcin:
C’est à l’abbé Garcin qui fut auparavant le curé de Gaafour, non loin de Siliana, que revint la charge de construire cette église. Cette initiative fut prise durant l’épiscopat de Monseigneur Clément Combes et selon les souhaits de cet archevêque qui fut le successeur du cardinal Lavigerie.
Avant le premier coup de pioche en juin 1911, il fallut trouver un terrain qui sera acquis au Belvédère, face au square qui existe encore de nos jours. Ce fut ensuite au tour de l’architecte Queyrel de tracer les plans de la future église.
Les donateurs seront nombreux afin que l’église naisse rapidement. Avec un grand courage et une foi inébranlable en sa mission, l’abbé Garcin mobilisera les sommes nécessaires en Tunisie, en France et au Canada.

Première pierre et bénédictions:
Le 3 octobre 1911 sera bénie la première pierre de la nouvelle église. Pour souligner la continuité de la foi et comme le veut une coutume bien ancrée, cette pierre venait d’une église antique, celle de Damouss el Karita qui se trouvait à Carthage.
Les choses iront ensuite très vite. L’église sera construite rapidement et le 1er novembre 1912, elle recevra sa bénédiction. Puis, la statue de sa sainte patronne fut installée en janvier 1913 et bénie à son tour. Enfin, le grand autel sera béni en mars 1914 alors que la nouvelle paroisse comptait déjà près de trois-mille fidèles.
Les processions de Jeanne d’Arc et de la Fête-Dieu:
L’abbé Roussel succèdera à l’abbé Garcin en 1923 et à cette époque, on commencera à fêter Jeanne d’Arc qui est par ailleurs la protectrice de toute la France. Une procession sera organisée à partir de 1927 et se déroulera dans le jardin faisant face à l’église. Au fil des ans, on organisa aussi une procession pour la Fête-Dieu qui allait jusqu’à la place Pasteur.

Naissance d’une école:
Les abbés se succédèrent laissant chacun une trace singulière. Ainsi, l’abbé Roussel se porta acquéreur d’un terrain voisin pour y construire une école. Cette école, devenue la Fondation Bouabdelli, ne fut effectivement construite qu’en 1952 et dirigée par les soeurs de Saint Joseph de l’Apparition jusqu’à une date récente.
La deuxième paroisse de Tunis:
Plus tard, l’abbé Frère puis l’abbé Déchanet seront les curés successifs de cette église qui, depuis le Modus Vivendi, est la deuxième paroisse de Tunis.
Aujourd’hui, des messes se déroulent au quotidien en l’église Jeanne d’Arc et on y célèbre baptêmes, communions, mariages et funérailles.
La mosaïque de nos vies:
Pour y avoir souvent assisté à des célébrations de familles proches et amies, j’ai ressenti aussi bien la peine devant les cercueils quittant le parvis de l’église que la joie des jeunes mariés qu’on photographie à l’entrée de l’église et dans le jardin si bucolique qui lui fait face.

Comme on dit, c’est la vie ou plus précisément la mosaïque de nos vies qui défilent au seuil d’une église qui aura bientôt 104 ans…


Moïse (Michel-Ange)

 Moïse  est une statue de Michel-Ange, exécutée vers 1513–1515, intégrée dans le Tombeau de Jules II dans la basilique ...

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