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Ba'al Hammon

Ba'al Hammon ou Baal Hammon, parfois surnommé le « Saturne africain », est la divinité centrale de la religion carthaginoise.

Avec la romanisation de l'Afrique du Nord, ce Dieu d'origine sémitique est capté par la divinité romaine Saturne (syncrétisme d'association) avant de disparaître avec le triomphe du christianisme.



Dieu cosmique, il occupe une place première dans le panthéon carthaginois, possède son sacerdoce, ses sanctuaires (tophet), ses représentations et ses attributs attitrés. Il avait pour parèdre Tanit. Son culte était particulièrement exigeant et demandait une totale confiance de la part de ses fidèles.

Dieu de la fécondité et des récoltes, il semble avoir, par sa spécificité, constitué un élément de permanence dans le monde berbère et, par son caractère central (hénothéisme), ouvert la voie au monothéisme en Afrique romaine. On le retrouve régulièrement associé à la figure du taureau.
Le culte jouit d'une grande popularité jusqu'au IVe siècle. Dans ce culte, les influences venues d'Orient restaient essentielles. Il est perçu par les Carthaginois comme le dieu suprême et universel.
L'essentiel de la doctrine du sacrifice en usage dans le culte de Saturne africain est hérité directement de Carthage. Ainsi, les sacrifices sont des actes individuels dans cette religion qui procède avant tout du sentiment religieux individuel. Les Carthaginois auraient offert au dieu des sacrifices humains. Rome, depuis Tibère, avait interdit les sacrifices publics d'enfants, mais avait toléré ceux-ci dans le cadre du culte privé, parce qu'ils étaient le rite le plus caractéristique du Ba'al Hammon carthaginois, ce dieu étant avant tout le résultat d'un syncrétisme entre le dieu phénicien et son interprétation africaine4. Néanmoins, la question des sacrifices humains à Carthage est loin d'être résolue, du fait de la faiblesse des indices archéologiques et de la nature partisane des sources littéraires.



Diane

Diane (en latin : Diana) est originellement une déesse latine ayant pouvoir sur la procréation, la naissance des enfants, la chasse et la souveraineté. Son sanctuaire le plus important situé à Aricie sert également de centre à la confédération latine avant que Rome n'en prenne la tête. Elle est très tôt devenue la déesse de la chasse et de la lune dans la mythologie romaine, après son assimilation à la déesse Artémis du panthéon grec durant le lectisterne de 399 av. J.-C.

Étymologie:

Le prénom de Diane est une forme adjective issue d'un ancien *divius, correspondant au latin divus, dius, comme dans Dius Fidius, Dea Dia et au neutre à dium signifiant le ciel. La racine indo-européenne *d(e)y(e)w signifie le ciel lumineux ou ciel diurne, que l'on retrouve également dans le latin deus (dieu, originellement dieu du ciel diurne), dies (jour), et dans le nom de Jupiter, contraction de *Dius Pater. Diane serait donc à l'origine la « Divine », c'est-à-dire l'incarnation féminine de la lumière du jour, substantivation d'une forme adjective.





Description:

Denier du Ier siècle av. J.-C. représentant la tête de Diana Nemorensis et sa triple statue.

Diane est vraisemblablement, selon le comparatiste Georges Dumézil, la continuité d'une divinité céleste indo-européenne, variété de « dieu premier », qui assurait la continuité des naissances et pourvoyait à la succession des rois. C'est sans doute ce qui explique le rôle joué par son temple comme sanctuaire fédéral des Latins, car la déesse était apte à conférer la souveraineté.

Diane a souvent été considérée comme une déesse à trois visages, connue sous le nom de Diana triformis : Diana, Luna et Hecate. Selon l'historien C.M. Green, « il ne s'agissait ni de déesses différentes, ni d'une fusion de déesses différentes. C'étaient Diane ... Diane chasseresse, Diane lune, Diane des enfers. »Diane a été vénérée comme une triple déesse à partir de la fin du VIe siècle av. J.-C.

Le plus ancien épithète de Diane était Trivia. Virgile, Catulle et de nombreux autres auteurs s'adressent à elle avec cette épithète. Trivia vient du trivium latin, « triple voie » et fait référence à la tutelle de Diane sur les routes, en particulier les intersections en Y ou les croisements à trois voies. Ce rôle avait une connotation un peu sombre et dangereuse, car il indiquait métaphoriquement la voie des enfers.

Le rôle de Diane en tant que déesse des enfers, ou tout au moins de préparation des hommes entre la vie et la mort, l'a rapidement amenée à la confondre avec Hécate (et parfois aussi avec Proserpine). Cependant, son rôle en tant que déesse du monde souterrain semble être antérieur à la forte influence grecque (bien que la première colonie grecque de Cumes ait eu un culte de Hécate et ait certainement eu des contacts avec les Latins). Un théâtre dans son sanctuaire au lac de Nemi comprenait une fosse et un tunnel qui auraient permis aux acteurs de descendre facilement d’un côté de la scène et de monter de l’autre, indiquant un lien entre les phases de la lune et une descente de la déesse de la lune vers le monde souterrain.

Il est probable que son aspect infernal dans son culte latin d'origine n'avait pas de nom distinct, comme Luna pour son aspect lunaire. Cela est dû à une apparente réticence ou à un tabou de la part des premiers Latins à nommer des divinités du monde souterrain, et au fait qu'ils croyaient que le monde souterrain était silencieux, ce qui leur interdisait de les nommer. Le nom d'Hécate, déesse grecque également associée à la frontière entre la terre et le monde souterrain, s'est attaché à Diane pour son aspect lié au monde souterrain à la suite de l'influence grecque.

Tuile antéfixe de terre cuite figurant Diane Tifatina armée de son arc chevauchant en amazone, par-dessus un oiseau, peut-être une oie, découverte en Campanie, IVe siècle av. J.-C., Musée archéologique de Capoue.

Diane a souvent été considérée comme une déesse associée à la fertilité et à l’accouchement, ainsi qu’à la protection des femmes pendant le travail. Cela est probablement apparu comme un prolongement de son association avec la Lune, dont on croyait que les cycles correspondaient au cycle menstruel, et qui servait à suivre les mois de la grossesse. Dans son sanctuaire d'Aricia, les fidèles ont laissé à la déesse des offrandes votives en terre cuite, sous la forme de bébés et de ventres (utérus), et le temple offrait également des soins aux chiots et aux chiennes gestantes. Cette prise en charge des nourrissons s'est également étendue à la formation des jeunes et des chiens, en particulier pour la chasse. Dans son rôle de protectrice de l'accouchement, Diane s'appelait Diana Lucina ou même Juno Lucina, parce que son domaine chevauchait avec celui de la déesse Junon.

 


Human Heritage: Tourbet El Bey

Human Heritage: Tourbet El Bey: Le Tourbet El Bey  est un mausolée tunisien situé au sud-ouest de la médina de Tunis. Dernière demeure des souverains de la dynastie de...

Casque de Sutton Hoo

 Le casque de Sutton Hoo est un casque anglo-saxon de la fin du VIe siècle ou du début du VIIe siècle découvert en 1939 lors des fouilles menées sur le site archéologique de Sutton Hoo, dans le Sud-Est de l'Angleterre.

Il est constitué d'une coiffe en fer à laquelle sont accrochés des protège-joues, un protège-nuque et un masque facial, également en fer. Ce dernier est dominé par une image de dragon formée par les sourcils, le nez et la moustache. Le reste du casque est décoré de plaques en bronze qui portent des motifs guerriers attestés sur d'autres objets du haut Moyen Âge germanique. Découvert dans la chambre funéraire du tertre no 1 de Sutton Hoo avec d'autres artéfacts de grande qualité, le casque appartenait vraisemblablement à une personne de haut rang du royaume d'Est-Anglie, peut-être le roi Rædwald (mort vers 624).

Au moment de sa découverte, le casque de Sutton Hoo est réduit en plus de 500 fragments. Une première reconstitution est effectuée par Herbert Maryon en 1945-1946 pour le British Museum. En 1970-1971, Nigel Williams en réalise une seconde qui bénéficie des critiques adressées à celle de Maryon et de nouvelles fouilles menées à Sutton Hoo entre 1965 et 1970. Cette deuxième reconstitution est devenue un objet emblématique de l'histoire de l'Angleterre médiévale.





Le casque de Sutton Hoo pèse environ 2,5 kg. Il mesure 31,8 cm de haut sur 21,5 cm de large et 25,5 cm de profondeur, pour une circonférence de 74,6 cm au niveau des sourcils. C'est un objet en fer recouvert de plaques décoratives en bronze et en étain. Sa surface extérieure est divisée en plusieurs panneaux par des bandes moulées, chacun de ces panneaux présentant un décor. Ces décors sont au nombre de cinq : deux sont des scènes figuratives, deux sont des motifs d'entrelacs zoomorphes et le dernier, qui n'est connu qu'à travers sept petits fragments, est impossible à reconstituer. Dans la mesure où il n'apparaît qu'à une seule reprise sur le casque, alors que la disposition des autres est symétrique, il pourrait s'agir d'un panneau de remplacement venu se substituer à un autre endommagé ou perdu.
La structure du casque se compose d'une coiffe en fer à laquelle sont suspendus un masque facial, des protège-joues et un protège-nuque, eux aussi en fer. La coiffe est formée d'un seul morceau de métal8. Les protège-joues sont suffisamment longs pour protéger intégralement les côtés du visage et présentent une courbure vers l'intérieur aussi bien verticale qu'horizontale. Ils sont suspendus à la coiffe par deux charnières qui étaient peut-être en cuir. À l'arrière, le protège-nuque, lui aussi accroché à la coiffe par des charnières de cuir, est composé de deux morceaux de métal superposés qui lui confèrent une liberté de mouvement supplémentaire. Le masque facial est quant à lui suspendu à la coiffe en trois points : à gauche, à droite et au centre, au-dessus du nez du porteur. Ce dernier peut voir grâce à deux ouvertures ménagées entre le masque facial et la coiffe, et sa respiration est facilitée par la présence de trous à la base du nez du masque.







Apollon

 Apollon est le dieu grec des arts, du chant, de la musique, de la beauté masculine, de la poésie et de la lumière. Il est conducteur des neuf muses. Apollon est également le dieu des purifications et de la guérison, mais peut apporter la peste par son arc ; enfin, c'est l'un des principaux dieux capables de divination, consulté, entre autres, à Delphes, où ses oracles étaient rendus par la Pythie de Delphes. Il a aussi été honoré par les Romains, qui l'ont adopté très rapidement sans changer son nom. Dès le Ve siècle av. J.-C., ils l'adoptèrent pour ses pouvoirs guérisseurs et lui élevèrent des temples.

Il est fréquemment représenté avec son arc et ses flèches, ou encore avec une cithare, voire une lyre : on le qualifie alors de « citharède ». Il est également appelé « musagète » (« celui qui conduit les muses »). Le surnom de « Loxias », « l'Oblique », lui est attribué à cause de l'ambiguïté de ses oracles.

Apollon devient au Moyen Âge puis à l'époque moderne un dieu solaire, patron de la musique et des arts. Au  XIXe siècle, et en particulier dans La Naissance de la tragédie de Friedrich Nietzsche, il symbolise la raison, la clarté et l'ordre, considérés comme caractéristiques de l'« esprit grec », par opposition à la démesure et à l'enthousiasme dionysiaques. Ainsi, on a pu écrire de lui qu'il est « le plus grec de tous les dieux » et qu'« aucun autre dieu n'a joué un rôle comparable dans le développement du mode de vie grec ». Il reste l'un des dieux auquel l'on a élevé le plus de temples et consacré le plus de cultes.



Généalogie et famille: 

Apollon est le fils de Zeus et de la Titanide Léto. Il a pour sœur jumelle Artémis.
Sa naissance est contée en détail dans l’Hymne homérique à Apollon : sur le point d'enfanter, Léto parcourt la mer Égée, cherchant un asile pour son fils et pour fuir Héra qui la chasse par jalousie. Pleines de terreur, « car nulle d'entre elles n'eut assez de courage, si fertile qu'elle fût, pour accueillir Phoibos », îles et presqu'îles refusent l'une après l'autre d'accueillir Apollon. Léto gagne finalement l'île de Délos, qui refuse d'abord, de peur que le dieu ne la méprise ensuite à cause de l'âpreté de son sol. Léto jure par le Styx que son fils y bâtira son temple et l'île accepte aussitôt.
Toutes les déesses, dont Dioné, Rhéa, Thémis et Amphitrite, viennent assister Léto pendant sa délivrance. Par jalousie, Héra ne prévient pas Ilithyie, déesse des accouchements, qui reste sur l'Olympe. Après neuf jours et neuf nuits, les déesses ordonnent à Iris, messagère des dieux, de prévenir Ilithyie et de lui remettre un collier d'or pour la faire venir. Dès que celle-ci arrive à Délos, Léto étreint un palmier qui deviendra sacré et donne naissance à Apollon, en un jour qui est le septième du mois. Aussitôt, les cygnes sacrés font sept fois le tour du rivage en chantant. Puis Thémis offre à Apollon le nectar et l'ambroisie. Dans l’Hymne homérique, Artémis ne naît pas en même temps que son frère, mais à Ortygie — nom qui désigne peut-être l'emplacement du temple d'Artémis à Éphèse. Dès sa naissance, Apollon manifeste sa puissance d'immortel ; il réclame ses attributs, la lyre et l'arc, et affirme ses pouvoirs.




Un Dieu Vengeur: 
Apollon est un dieu vindicatif, prompt à punir ceux qui le défient en commettant par ailleurs deux fratricides (Tityos et Amphion). Il tue le serpent Python et, aidé de sa sœur, il élimine son demi-frère Tityos, qui a tenté de s'en prendre à Léto. Toujours avec Artémis, il massacre de ses flèches ses neveux et nièces, les fils et filles de Niobé, qui a osé se moquer de sa mère. Il tue aussi son demi-frère Amphion qui tente de piller son temple pour venger les Niobides. Il fait périr les Aloades quand ceux-ci entreprennent d'escalader l'Olympe et de défier les dieux. Il écorche vivant le satyre Marsyas, amateur de flûte, qui lui a lancé un défi musical. Le roi Midas, qui avait préféré le son de la flûte à celui de la lyre, est doté d'une paire d'oreilles d'âne.
La confrontation ne tourne pas toujours à l'avantage du dieu. Quand Héraclès s'empare du trépied de Delphes pour faire pression sur la Pythie, Apollon accourt à la rescousse de la prêtresse. Le héros se serait enfui avec le trépied si le dieu n'avait pas appelé à l'aide son père Zeus, qui intervient en envoyant un trait de foudre.



Moïse (Michel-Ange)

 Moïse  est une statue de Michel-Ange, exécutée vers 1513–1515, intégrée dans le Tombeau de Jules II dans la basilique ...

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